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JUST BREAK THE SILENCE ♦ pv

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Vangelis Castell
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Vangelis Castell

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MessageSujet: JUST BREAK THE SILENCE ♦ pv JUST BREAK THE SILENCE ♦ pv EmptyJeu 22 Avr - 21:10


JUST BREAK THE SILENCE ♦ pv 1e2b2d JUST BREAK THE SILENCE ♦ pv W7di7p JUST BREAK THE SILENCE ♦ pv 10omjr7
elizabeth, black and vangelis ♦️ just break the silence

« Bon, je vais devoir y retourner. » Elizabeth eut un léger sourire en regardant son amie qui fixait son fond de verre d’un air maussade. Vangelis ne savait toujours pas ce qui lui était passée par la tête le jour où elle a signé pour un contrat à la bibliothèque municipale de la ville. Peut-être que la pression que lui avait mise Elizabeth – certainement désespérée de la voir passer ses journées à trainer – avait beaucoup joué. Et puis, on ne pouvait pas dire non plus que c’était le métier le plus dur du monde. Il suffisait juste de savoir manier un ordinateur, connaitre ses genres et son alphabet. La jolie brune leva la tête vers son amie, l’air désespéré. « Combien de temps je vais devoir encore supporter ces idiots d’humains qui ne sont même pas foutus de trouver un bouquin ? Après tout, on est assez riches pour ne pas devoir travailler. » Elizabeth eut un fin sourire sur ses lèvres adorables tout en passant son bras autour des épaules de la cadette, alors qu’elles s’étaient levées du banc pour se diriger vers la bibliothèque. « Tu sais bien que les gens se poseraient trop de questions. Tu m’as supplié d’acheter cette villa à Roseneath, il faut donc bien qu’on assure les raisons de cet achat. Et puis, ça te fait pas de mal, un peu de sociabilité. » Vangie leva un regard cinglant vers Lizzie, qui se mit à rire devant sa propre phrase. Y avait-il quelque chose de marrant dans ce qu’elle venait de dire ? Il semblerait qu’elle l’est loupée, alors. A part si Elizabeth se foutait d’elle, ce qui était aussi hautement probable. Elle ôta alors ce bras soi-disant amical et accéléra le pas en rechignant. « Ah ah ah, tu as un humour à faire pâlir les clowns, dis donc. Je suis morte de rire. » Cependant, ce n’était pas ça qui arrêta Elizabeth, au contraire, cette dernière continua à rire discrètement tout en rattrapant son amie avant de grandes enjambées, comme elle savait si bien le faire. Elle lui reprocha donc naturellement son sens de l’humour et Vangie prit un air choqué. Son humour à elle, au moins, il était déjà mieux que le sien. Mais bon, ce n’était pas quelque chose dont elle voulait débattre particulièrement maintenant. Ni plus tard, d’ailleurs. C’était une sorte de débat qui ne servait à rien. Durant ses années passées, Vangelis a vite compris que certains sujets n’étaient pas utiles à parler. Alors, autant s’user pour des choses qui en valent la peine. La jolie brune leva son verre vers ses lèvres pour y chercher une quelconque goutte restante à son fin fond. Même si elle n’avait pas soif. Pas soif de limonade, en tout cas. Elle jeta un bref coup d’œil à sa montre ; elles arrivaient à l’entrée du bâtiment avec cinq minutes d’avance. Il n’y avait donc pas le feu, elle pouvait s’en fumer une avant de rentrer. La demoiselle sortit donc son petit attirail de poche, se mettant dos à la rue, pour accomplir tranquillement son opération minutieuse. Elle n’avait même pas besoin de la regarder pour savoir qu’Elizabeth avait roulé des yeux. Tant pis, elle savait que son amie ne pouvait s’en empêcher de n’en faire qu’à sa tête. Malgré la promesse que Vangelis avait pu lui prononcer, il y a quelques jours. Une énième promesse qu’elle n’arrivait pas à tenir. Bien sûr, elle pouvait le faire dans le dos de son ancestral d’amie mais elle n’avait pas envie. Cette dernière le sentirait immédiatement, de toute façon. Ce n’était pas comme si la blonde ignorait la dépendance que pouvait avoir la brune sur ces roulés. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, pourtant. Enfin, quoiqu’il en soit, Vangie soupira d’aise tout en se retournant et en tirant une bouffée aux vertus tranquillisantes selon elle. Elle fit alors quelques pas vers Elizabeth avant de se diriger vers le haut des marches et d’amuser à se balancer sur le rebord de la première marche. « Je sors, ce soir, tu viens avec m… » Vangelis se stoppa net alors que son regard s’était désintéressée de son balancement pour se porter vers les trottoirs. Son visage se figea et elle recula d’un pas sous l’effet de la surprise. Qu’est-ce qu’il foutait ici, bon sang ? Et si elle se trompait ? Non, ça ne pouvait pas être lui. La jolie brune attrapa le poignet de son amie et l’emmena précipitamment vers l’intérieur de la bibliothèque, négligeant totalement son joint d’allumer. « Hey, qu’est-ce qu’il t’arrive ? » Sans savoir pourquoi, Vangelis lui fit signe de la main de se taire tout en regardant par-dessus l’épaule de son amie de façon alerte. Elle avait le regard développé et il était clair qu’elle ne s’était pas trompée. La personne qui s’occupe de l’entrée arriva. « Mademoiselle Castell, vous savez qu’il est strictement interdit de fumer dans les locaux. » Mais la concernée ne l’écoutait pas. « La vache ! Quelle poisse ! » Et sans un mot de plus, elle contourna Lizzie et ouvrit la porte de façon espacée, une énergie soudaine ayant émergée en elle. Elle se précipita, dégringolant les marches d’une telle manière qu’on pourrait croire qu’elle les avait survolés. Vangelis tira sur son joint tout en traversant la rue, se méfiant nullement d’une quelconque voiture qui pouvait passer par là. Son regard était occupé et ne voulait pas perdre de vue son objectif. Quand elle arriva à sa hauteur, Black Downey eut un léger sourire satisfait de coin comme il savait si bien le faire. « Qu’est-ce que tu fiches ici, pauvre crétin ? Et n’essaie pas de me faire croire que tu es dans cette ville en vacances par hasard. » Son regard était furibond. Sa voix, n’en parlons pas. Dure, froide et sifflante. Vangie était à quelques centimètres de son visage, qui était fermé, tout en pointant son doigt de sa main libre contre son torse pour le repousser de quelques millimètres pour appuyer son énervement soudain. Elle n’arrivait pas à y croire. Black était ici, bon sang !

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Elizabeth Callen
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MessageSujet: Re: JUST BREAK THE SILENCE ♦ pv JUST BREAK THE SILENCE ♦ pv EmptyVen 23 Avr - 12:01


Les enfants sont incontrôlables. Bien qu'Elizabeth n'en avait jamais eut elle considéré sa petite Vangelis comme sa fille, parfois. En réalité elles avaient plutôt l'air de deux sœurs qui s'aimaient profondément mais ne rataient jamais une occasion de se chamailler gentiment. Elle avaient passé tant d'années ensemble qu'elles se connaissaient pour ainsi dire par cœur. Il n'y avait jamais de mauvaise surprises entre elles bien qu'Elizabeth mettait un point d'honneur à garder secret son passé ô combien tumultueux. Pourtant la cadette n'avait de cesse de lui poser des questions auxquelles son aîné ne répondait jamais bien sur. Ce jeu finissait par lasser Vangelis qui abandonnait pour mieux reprendre son interrogatoire quelques jours plus tard. Elizabeth admettait mentir sur certains point lorsqu'elle parlait avec sa jeune amie. Elle ne mentait pas par plaisir, du moins jamais avec Vangelis. Elle mentait tout simplement pour se protéger. Quel meilleur moyen qu'un petit mensonge dans ce cas là ? Qui plus est Elizabeth était une véritable artiste dans ce domaine. Il n'existait pas meilleure qu'elle dans ce monde. Elle n'était d'ailleurs pas dupe et savait pertinemment que sa jeune acolyte ne croyait que très rarement ses dires. Vangelis avait néanmoins la délicatesse de ne rien dire et de ne faire aucun commentaires. Après tout ce temps passé ensemble elles avaient su se comprendre et savaient que parfois mieux valait garder le silence. Ce n'était certainement pas le cas en ce jour, lorsque Vangelis, pour la énième fois, se plaignit de sa vie de travailleuse acharnée. Bibliothéquaire n'était certainement pas le métier le plus difficile en ce monde et Vangelis pouvait s'estimer heureuse que sa vielle amie ne l'ai pas forcé à suivre de hautes études. Elizabeth reconnaissait néanmoins qu'elle avait raison sur un point : elles étaient riches et donc nullement forcé de travailler. Cependant elle savait qu'une telle richesse attiré les curieux. Il fallait donc être extrêmement prudent et afin de ne pas éveiller les soupçons, travailler était encore la meilleure solution. Bien sur Elizabeth servait à qui voulait l'entendre son histoire d'héritage familiale et tout le monde dans le coin la croyait volontiers. Elle avait une sorte de don et pouvait faire croire tout et n'importe quoi à n'importe qui ! Cela s'avérait fort pratique.

Tandis que sa cadette terminait calmement sa limonade, Lizzie roulait des yeux derrière elle tout en souriant. Le caractère de son ami ne changeait guère, pas même après plus de cent ans de vie ! Cependant Elizabeth ne lui en voulait nullement. Elle se souvenait avoir été fougueuse et insouciante à cette époque. Encore que les choses étaient bien différentes en ces années. A son âge Elizabeth avait vécue bien plus de drames que Vangelis ne le soupçonnait. Mais ça elle ne le saurait probablement jamais. Elle ne parlait que très rarement de sa vie humaine, bien qu'elle en gardait encore des souvenirs très net. C'était une part de sa vie qu'elle voulait garder secrète à tout jamais. Peut-être parce qu'elle avait été belle. Peut-être parce qu'elle y avait de bons souvenirs. Quoiqu'il en soit, elle ricana de sa propre réflexion ce qui, bien entendu, déplaisait profondément à la petite Vangie. Et comme pour lui rendre la monnaie de sa pièce, Vangelis s'alluma un de ses pétards dont elle avait le secret. Elizabeth n'était pas inconnue aux cigarettes et autres substances néanmoins elle ne fumait rien de louche. Elle se contentait de ses bonnes vielles cigarettes. Pas comme Vangelis qui prenait un malin plaisir à rouler des cigarettes douteuses. Elles eurent vite fait d'atteindre le porche et les portes de la bibliothèque. Naturellement Vangelis s'arrêta devant puisque ces stupides humains interdisaient désormais l'accès aux gens fumant dans les enceintes publics.

- Je sors, ce soir, tu viens avec m…

Elle ne termina pas sa phrase et Elizabeth n'eut pas le temps de lui demander ce qui se passait que déjà la brune l'entraînait à l'intérieur. Qu'avait-elle vu pour se jeter ainsi dans les locaux de la bibliothèque, où elle se fit d'ailleurs réprimander par homme. Elizabeth ne comprenait rien et avant de pouvoir demander une quelconque explication, Vangelis était ressortie et avait traversé la route sans même prendre le temps de vérifier si une voiture déboulait au même moment. Soupirant et levant les yeux au ciel, Lizzie sortit à son tour, ignorant du même coup l'homme qui continuait à les réprimander toutes les deux. Une fois à l'air libre Elizabeth cru défaillir. Elle descendit lentement les escaliers et s'arrêta au beau milieu de l'allée. Cette odeur. Elle cru ne jamais la sentir à nouveau. Elle l'avait presque oublié. Pourtant elle pouvait la reconnaître entre milles. Elle était sure de savoir à qui elle appartenait. Elle le savait pour avoir passé plus d'un millénaire avec lui. Black Downey. Et en effet elle ne se trompait pas. Il était là, de l'autre côté de la rue, faisant face à une Vangelis visiblement très en colère. Comment se pouvait-il qu'ils se connaissent ? La colère, l'indignation et la tristesse montèrent en elle et Elizabeth ne bougea pas. Elle croisa les bras sur son ventre et attendit qu'il daigne la regarder. Elle savait qu'il l'avait repéré. Elle en était sure. Ils se connaissaient par cœur et connaissaient leur odeur mutuelle. Ils avaient tout partagés, tout vécus puis ils s'étaient séparés. Ou plutôt l'avait-elle quitté. Et aujourd'hui, plus de deux cent ans après ils allaient à nouveau se faire face. Ce que redoutait le plus Elizabeth Callen allait enfin avoir lieu...
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Black Downey

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MessageSujet: Re: JUST BREAK THE SILENCE ♦ pv JUST BREAK THE SILENCE ♦ pv EmptyLun 26 Avr - 16:07


Black était arrivé dans la nuit et tombait de fatigue. Le climat n'avait rien à voir avec celui de la Malaisie où il avait passé les deux dernières années. La lumière pénétrait dans la chambre de l'hôtel à travers la fenêtre et alors que Black changeait de position sur son lit, fut réveillé par la lumière. Il avait bien dut dormir dans les environs de six heures du matin mais il devait à présent se réveiller - après une bonne grasse matinée. Il se leva d'un geste habile et se dirigea doucement vers la salle de bain. Dans sa tête, sa journée était toute programmée. Il allait tout d'abord aller voir quelques anciennes connaissances, car il était peut-être venu pour une raison précise, mais il voulait tout d'abord régler quelques comptes. Il se lava et se prépara et fut près au bout d'une demie-heure. Lorsqu'il traversa la grande porte de l'hôtel il fut aveuglé par le soleil, de ce fait il mit la capuche de son sweat noir sur la tête. Il marcha aussi humainement que n'importe quel humain. Il était habillé d'un jean et d'un sweat noir, la tête baissée il marchait les mains dans les poches. Il passait tout à fait inaperçu dans cette tenue de jeune rebelle. Soudain, il se stoppa en plein milieu du trottoir pour humer l'air. Il prit une grande respiration et reconnue une odeur. Elle n'était pas loin. Puis quelque chose le surprit. Il reprit à nouveau une grande inspiration - sans faire attention aux regards des passants, et reconnu une seconde odeur. Vangelis était aussi en ville et non loin d'ici, comme Elizabeth. Il se dit alors qu'il pourrait à nouveau s'amuser avec elle et que jamais deux sans trois. Un léger sourire satisfait s'afficha sur ses lèvres et il reprit son chemin. Il savait exactement où se diriger, leurs odeurs de Valtafëa étaient tellement fortes et reconnaissables pour lui qu'il n'y aurait aucun problème pour les retrouver. Mais qui chercher en premier ? Lizzie ou Angel ? Il se dit qu'il irait voir en premier la première qu'il aurait sur son chemin et continua à flairer comme un animal la position de chacune. Enfin, il se retrouva devant un grand bâtiment sur lequel tapait le soleil. Il plissa les yeux et aperçut deux silhouettes connues, l'une en face de l'autre, elles parlaient ensemble et avaient l'air de se connaitre ! Black fronça les sourcils, alors c'était de cette amie que lui avait parlé Coffin. A nouveau un sourire s'afficha sur ses lèvres ; son séjour ici ne serait que plus distrayant. Il attendit alors, de l'autre côté de la route du grand bâtiment, adossé sur un mur et se demandait si elles allaient à un moment ou à un autre se rendre compte de sa présence. Comme si elle lut dans ses pensées, il vit Vangelis soudainement s'activer et emporter avec elle Elizabeth à l'intérieur du bâtiment. Black en fut amusé et il put se délivrer d'un rire qui lui chatouillait la gorge. Moins d'une minute plus tard, il vit Vangelis dévaler les escaliers du bâtiment et arriver à grands pas en sa direction. Il resta alors droit, en train de l'attendre, un sourire provocateur sur les lèvres jusqu'à ce qu'elle n'arrive à sa hauteur et qu'elle le menace de son doigt, de sa petite taille. « Qu’est-ce que tu fiches ici, pauvre crétin ? Et n’essaie pas de me faire croire que tu es dans cette ville en vacances par hasard. » la scène était comique pour Black mais il préféra garder son hilarité pour lui, mais ce n'était pas pour autant qu'il allait l'écraser.

- Je suis ravie de te revoir aussi Vangelis, ça fait bien un demi-siècle ? demanda-t-il alors que les nombreux passants autour d'eux regardaient la scène d'une curiosité humaine. Le sourire de Black faisait paraitre que cette question n'était qu'ironique, mais si ils savaient... Néanmoins aux yeux des humains, cette querelle n'était que celle d'un couple en mauvais état. Il sourit d'une façon tout à fait aimable à Angel avant de continuer. Tu n'as pas prit une ride... Est-ce qu'il y a des plages à Wellington ? demanda-t-il l'air tout à fait naïf.

Black jeta alors un coup d'œil au dessus de l'épaule de Vangelis, d'ici il put voir Elizabeth pétrifiée de l'autre côté de la route. Elle ne s'approchait pas, comme si un champ de force la retenait. Quelques souvenirs traversa alors l'esprit vide de Black et son regard devint alors sérieux en croisant celui de son ancienne acolyte. Il resta ainsi pendant quelques secondes à la fixer et à la scruter quand il retourna son attention sur Angel.

- Je trouve ton amie bien timide... Tu comptes me la présenter ? demanda-t-il, avant d'ajouter d'un ton malicieux. C'est bien mieux à trois.

Il ignorait si Elizabeth avait déjà parlé de lui à Vangelis, mais comme il la connaissait, elle avait vite fait d'oublier son passé, comme il l'avait fait lui-même. Pourtant tous les deux se retrouvaient devant leur passé aujourd'hui et en plus de ça en compagnie de Vangelis.
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Vangelis Castell
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MessageSujet: Re: JUST BREAK THE SILENCE ♦ pv JUST BREAK THE SILENCE ♦ pv EmptyDim 2 Mai - 18:21


« Je suis ravie de te revoir aussi Vangelis, ça fait bien un demi-siècle ? » Elizabeth n’était pas venue vers eux. Mais Vangelis avait un regard bien trop illuminé d’une colère certaine pour penser à lui demander de les rejoindre. Après tout, ce n’était pas comme si elle retrouvait un pote d’enfance ou un compagnon de longue date. Non, elle retrouvait un abruti, un idiot, un salaud, un con, bref, tous les adjectifs les plus négatifs pouvaient convenir à Black. Bon dieu que son petit sourire du coin des lèvres l’agaçait, comme ce petit air un peu relevé qu’il avait. Vangie supposait qu’il adorait la rendre folle. Que ce soit une crise de folie ardente et flamboyante qui s’acharnait ou une folie beaucoup plus attirante, il semblait adorer cela. Et le pire dans tout ça, c’est qu’elle rentrait à chaque fois dans son jeu. A chaque fois, la jolie brune entrait dans le jeu de ce crétin. Elle se faisait avoir. Comme une débutante. De toute façon, ce n’était pas ce qu’elle était ? Une débutante ? Avec 151 petites années derrière elle, elle n’était certainement pas une force dans les Valtafëa. Mais elle était bien assez sûre d’elle pour savoir qu’il ne fallait mieux pas la sous-estimer. Mais son impulsivité la faisait souvent – trop – réagir de façon précaire et spontanée et elle se prenait à chaque fois le panneau en pleine face. On appelait cela « l’insouciance de la jeunesse », apparemment. Ouais enfin bon, si c’était une façon théorique de voir les choses, sa jeunesse à elle, elle considérait qu’elle était un peu passée. Même si ce n’était pas forcément de l’avis de tout le monde – à commencer par Arsene. Mais là n’est pas le sujet. A l’inverse du jeune homme – enfin, jeune, façon de parler – Vangelis était loin de rigoler. Sa mâchoire était crispée et ses poings serrés jusqu’à ce que ses ongles lassèrent sa chair délicate. « Pas assez longtemps, à mon avis. » Elle avait tout simplement craché ses mots, les dents serrés, comme si elle voulait que seul Black l’entende. Ces foutus humains ne seraient de toute façon pas assez futés pour comprendre l’impact des paroles du jeune homme. Pour eux, c’était une phrase banale qui signifiait que ça faisait bien longtemps que deux personnes ne s’étaient pas revues. En tout cas, il était clair qu’elle se serait bien passée de le retrouver. Personne n’avait donc pensé à l’exterminer ? C’était pourtant bien ce qu’il méritait. Mais soit. Il était là, tout souriant et droit devant elle, à se moquer de sa petite taille, de son petit doigt pointé sur lui et de cette petite coléreuse qui agissait certainement comme une enfant gâtée. Non, ce n’était pas la réaction d’une simple enfant gâtée mais juste d’une jeune femme qui a été lâché à deux reprises – une fois humaine, une fois Valtafëa, le comble ! – après deux fichues nuits torrides. D’habitude, c’était elle qui lâchait ses prétendants et non le contraire. Mais là, visiblement, la roue tourne et il faut bien une exception pour confirmer la règle. « Tu n'as pas prit une ride... Est-ce qu'il y a des plages à Wellington ? » Vangelis lui lança un regard cinglant, comprenant parfaitement à quoi il faisait référence, avant qu’il regarde par-dessus son épaule. Le visage du jeune homme se tira un peu et la jeune demoiselle plissa des yeux avant de se retourner lentement et légèrement vers sa vision. Et cette dernière prenait la forme d’Elizabeth, qui les observait de l’autre côté de la rue, les bras croisés et le visage fermé. Un peu plus et on pourrait dire que Lizzie avait quelque chose qui lui déplaisait. Il fallait dire que, depuis le temps qu’elle la fréquentait, la jolie brune avait appris à déchiffrer quelques moues que celle qu’elle faisait passer pour sa sœur pouvait tirer. Mais là, en l’occurrence, mentir à Black ne lui semblait pas nécessaire. « Je trouve ton amie bien timide... Tu comptes me la présenter ? C'est bien mieux à trois. » Vangie claqua légèrement sa langue contre sa paroi avant de reporter son attention sur Black. Cependant, son esprit semblait ailleurs, comme si elle était en pleine réflexion rapide. Bizarrement, elle ne croyait pas que Downey ne connaissait pas Elizabeth. Non, elle n’était pas voyante. Ni même devin. Et encore moins télépathe. Mais non, elle n’était pas non plus stupide. Cependant, quand elle reprit ses esprits et revient à la réalité, elle eut un sourire tout mielleux envers Black. « Mais bien volontiers. » Elle lui attrapa le poignet et accrochait fermement ses doigts autour avant de l’embarquer pour la traversée de la route. Un regard à droite, un regard à gauche et là voilà qui déboulait dans cette rue assez fréquentée. Mais rapidement, ils arrivèrent auprès de Lizzie. La jeune Castell paraissait soudainement un peu joyeuse et ce fut en tapotant légèrement des mains de façon sèche qu’elle se mit à parler. « Il te trouve timide. Black, Elizabeth. Elizabeth, Black. » On aurait dit une gamine. Et la façon dont ils pouvaient se regarder la confortait un peu plus dans son idée. Mais Vangelis se mordilla la lèvre pour atténuer un peu son sourire, qui risquait de faire un peu trop suspect si elle continuait. Alors, elle se racla la gorge tout en mettant son poing fermé devant ses lèvres, avant de passer la main dans ses cheveux. « . « Je suis sûre que Lizzie te sera d'une compagnie plus agréable que la mienne pour visiter les plages de Wellington. Pas vrai, Liz ? » Vangie regardait de façon appuyée et sous-entendue Black avant de secouer faiblement Elizabeth avec son épaule tout en humant une bouffée de son joint. « Allez, on t’a coupé la langue ou quoi ? » Elle s’amusa à balancer toute sa fumée sur le joli minois de son amie, sachant que ça la fera sûrement réagir. Elizabeth ne supportait pas ce que fumait Vangelis – « pourquoi tu ne fumes pas des cigarettes comme tout le monde ? » – il fallait donc bien la titiller un peu pour la faire parler.

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MessageSujet: Re: JUST BREAK THE SILENCE ♦ pv JUST BREAK THE SILENCE ♦ pv EmptyMar 4 Mai - 15:19


Elle n'avait jamais eut peur de rien. Elle clamait cette force parfois à qui voulait bien l'entendre. Elle n'avait peur de rien, ni de personne. Ou presque. Elle n'avait plus pensé à d'éventuelles retrouvailles avec Black depuis des années. Pour elle il n'était plus qu'un lointain souvenir. Un amour perdu. Un homme parmi tant d'autres. Elle avait su l'oublier avec le temps, ou du moins essayait-elle de se le persuader. Ce qui était certain c'est qu'elle n'avait jamais imaginé le retrouver ici à Wellington. Et qui plus est en compagnie de Vangelis, celle qu'elle considérait comme sa sœur. Une sœur qui, de toute évidence, l'avait trahit et la trahirait probablement encore. Certes il était impossible de parler de trahison dans ce cas puisque la petite Vangelis ignorait tout de l'histoire que Black et elle avait pu vivre. Néanmoins Elizabeth le vivrait comme ça. Elle ne se justifierait pas auprès d'eux. Elle ne se justifiait jamais pour ce qu'elle faisait. Et alors qu'elle avait cru passer une journée banale dans la jolie ville de Wellington, elle devait supporter cette vue et ces paroles. Des paroles qui eurent pour effet de l'énerver au plus haut point. Et comme toujours dans ces cas là, ses yeux virèrent au noir sans qu'elle ne puisse rien contrôler. Par chance, peu de passants prenaient le temps de dévisager les personnes qu'ils croisaient et elle était certaine que personne ne remarquerait. Personne mis à part Black et Vangelis. Eux qui la connaissait si bien. Et elle qui avait été si sotte de faire confiance à cette gamine ! Elizabeth avait toujours aspiré à la liberté et à la solitude. Mais au lieu de cela elle s'était entiché de la petite Castell depuis de nombreuses années. Elle avoué regrettait cette amitié parfois mais Vangelis lui ressemblait tellement qu'elle ne pouvait se résoudre à l'abandonner. Avec le temps les deux jeunes femmes avaient appris à vivre ensemble et Elizabeth s'était prise d'affection pour elle. Bien sur elle n'avouerait jamais rien à la brune. Plutôt mourir.

Mourir. Pour l'heure ce n'était pas elle qui voulait se donner la mort. Non elle aurait plutôt tué Black Downey sur le champs si elle l'avait pu. Comment pouvait-il dire toutes ces choses aux sous-entendus plus que compréhensibles, en sa présence ? Il devait savoir qu'elle entendrait et que sa colère serait extrême. Il la connaissait bien pourtant et malgré toutes ces années elle était certaine qu'il n'avait pas changé. Tout comme elle avait continué à être la même. Il était hors de question qu'elle les rejoignent. Et, comme si ils avaient compris, elle vit Vangelis entrainait Black de l'autre côté de la rue et en à peine deux minutes ils se retrouvèrent face à face. Un face à face qui fit bouillonnait son sang. Ils ne s'étaient pas retrouvés dans cette situation depuis des siècles. Ils n'avaient pas eut à se regarder droit dans les yeux depuis ce fameux soir où elle avait quitté son maître définitivement. La tension était palpable et Elizabeth ne compris pas la joie soudaine dont faisait preuve son amie. « Il te trouve timide. Black, Elizabeth. Elizabeth, Black. » Les présentations n'avaient pas lieu d'être mais ça Vangelis l'ignorait encore. Et avant qu'elle n'eut le temps de tourner les talons ou même d'ajouter un mot, la petite brune repris de plus belle, énervant Elizabeth un peu plus. Elle n'avait nullement le droit de parler de la sorte. Décidément Vangelis avait décidé de mettre ses nerfs à rude épreuve. Mais cette fois la limite était dépassé. Elle savait qu'elle ne réussirait pas à se contrôler plus longtemps. Les choses allait déraper, très vite. Et d'une manière qui attirait sans doute l'attention sur ces trois là. Il suffirait d'un mot, d'une phrase mal placée. La moindre petite chose transformerait l'étincelle en un puissant incendie. « Je suis sûre que Lizzie te sera d'une compagnie plus agréable que la mienne pour visiter les plages de Wellington. Pas vrai, Liz ? » Vangelis termina de l'énerver avec cette phrase, et d'autant plus en lui crachant sa fumée au visage. La cadette savait pertinemment qu'Elizabeth en avait une sainte horreur. Et sans réflexion au préalable, elle s'empara du cou de son amie d'une experte et puissante. Elle serra avec force mais de façon à ne pas bloquer complètement la respiration de la pauvre Vangelis. Elle ne voulait pas la tuer, loin de là. Elle était simplement très énervée, il fallait bien qu'elle se défoule d'une manière ou d'une autre. Ce n'était sans doute pas la meilleure chose à faire mais dans l'instant Elizabeth n'avait rien trouvé de mieux. Son côté impulsif reprenait parfois le dessus si bien qu'elle ne réussissait plus à se maîtriser. C'était bel et bien le cas ici. Et bien que Vangelis ne cherchait rien de plus qu'à la faire parler, Elizabeth n'était pas encore décidé à ça. D'ailleurs elle ne disait mot. Elle se contentait de dévisager son amie jusqu'à ce qu'enfin, peut-être raisonner par la simple voix de Black, elle lâcha la pauvre petite. Bien sur quelques passants s'étaient arrêtés et avaient cherché à comprendre. Mais voyant que l'homme aux côtés des deux jeunes femmes ne semblait pas plus paniqué que cela ils ne cherchèrent pas à s'en mêler.

- Non, mais j'aurais pu couper la tienne !

Bien que sa colère n'était nullement retombée, elle s'était exprimé avec un calme impressionnant, exemplaire même. Elle avait le regard noir, quasi vide et pourtant sa voix reflétait une certaine sérénité. Comme si deux personnes partageait ce même corps physique. Parfois Elizabeth avait cette sensation étrange de ne pas être seule dans son corps. Comme si il y avait bien plus que son propre esprit qui se baladait dans sa tête. Par le passé, nombreux avaient été ceux qui l'avaient traité de folle. Ceux là ne s'en était pas aussi bien sorti que Vangelis en ce moment-même.

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MessageSujet: Re: JUST BREAK THE SILENCE ♦ pv JUST BREAK THE SILENCE ♦ pv EmptyVen 7 Mai - 21:59


Il appréciait toujours autant le répondant de la jeune Vangelis et prenait un malin plaisir à la faire enrager. Il pourrait le faire pendant des siècles et des siècles, ce serait ce qui le ferait jouir tous les jours, rien de plus. Ou peut-être juste un peu plus... Mais peu importe, il adorait faire ça et de son côté, elle le détestait, c'était un mélange parfait. Il fixait toujours Vangelis quand il remarqua qu'elle n'était plus vraiment avec lui, mais dans une sorte de méditation intérieur qui la fit voyager autre part qu'à ses côtés. Il fut rapidement irrité qu'elle ne fasse plus attention à lui et ses traits se froncèrent alors qu'elle revint soudainement à elle, reportant tout de suite son attention sur lui, ce qui le surprit. Parce qu'en effet, elle avait adopté soudainement une expression beaucoup plus douce et accueillante que quelques minutes auparavant et que toutes les autres fois qu'il l'avait rencontré. Son sourcil droit s'haussa instinctivement, montrant alors son incompréhension mais son visage resta froissé avant qu'elle ne s'exprime. « Mais bien volontiers. » Black fut bien évidemment surpris de cette réponse positive de la part de Vangelis, mais il était tout à fait satisfait de celle-ci. Il n'allait pas se plaindre, il allait avoir ce qu'il avait demandé, bien que surprenant de la part de mademoiselle Castell. Il se laissa alors faire, empoigné puis emporté vers Elizabeth qui s'éclaircissait au fur et à mesure qu'il s'approchait d'elle. Il garda néanmoins un visage fermé, ne laissant apparaître aucune émotion, ne laissant apparaître aucune provocation aussi. « Il te trouve timide. Black, Elizabeth. Elizabeth, Black. » dit-elle d'une façon beaucoup trop joviale pour une rencontre de ce genre, mais Black n'avait pas envie de s'intéresser au pourquoi du comment et à ce qui se cachait derrière ce retournement de situation, il fronça les sourcils, quelque peu aveuglé par le soleil, scrutant tous les recoins familiers d'Elizabeth en face d'elle, il n'afficha aucun sourire, restant impassible devant la blondinette qu'il connaissait si bien et pourtant qui avait l'air d'une inconnue dans ce genre de vêtements dans lesquels il ne l'avait jamais vu auparavant et avec ce genre de coiffure, mais cela pouvait être compréhensible, on avait changé de millénaire à présent. Des centaines et des centaines d'images traversèrent l'esprit de Black à cet instant même, des images et surtout des souvenirs des années passées avec elle. Il ne disait rien mais le regard qu'il fixait sur elle voulait dire beaucoup de choses pour les deux anciens amants, des choses qu'eux seuls pouvaient savoir. La façon de parler de Vangelis ne dérangeait en rien Downey, il était difficile de l'énerver lui qui avait un tempérament plutôt calme et posé, mais il voyait dans les yeux de Lizzie que ce comportement ne la laisser pas indifférente, encore un peu et il aurait put voir des flammes jaillir de ses yeux. « Je suis sûre que Lizzie te sera d'une compagnie plus agréable que la mienne pour visiter les plages de Wellington. Pas vrai, Liz ? » Vu la situation, Black savait très bien que ça allait mal tourné, soit entre lui et Lizzie, soit entre lui et Vangie. Dans les deux cas la confrontation lui paraitrait plutôt excitante et jouissive, depuis le temps qu'il attendait que ce genre de choses se reproduisent dans son existence, il avait fallut que Wellington lui tombe entre les mains pour que cela arrive. Lorsqu'il aperçut la fumée toucher le visage de Lizzie, son odorat lui permit de comprendre que c'était beaucoup plus qu'une simple cigarette, il leva la main et chassa la fumée d'un coup de main avant d'ajouter doucement mais de sa voix suave. « Charmant. » à l'encontre de Vangelis, mais sans quitter Lizzie des yeux. Mais avant qu'il ait eu le temps d'ajouter autre chose pour embêter encore l'une des deux femmes, il vit la main d'Elizabeth attraper fermement le cou de la jeune Castell et les muscles de son bras étaient assez contracté pour que d'après Black, Vangie puisse retenir de ça une très bonne leçon. Un rictus prit place sur les lèvres de Black avant qu'il lance un regard autour de lui. La rue était bondée et les passants étaient attirés par la scène de ménage que nous faisaient les deux furies, mais évidemment Black resta presque impassible devant les humains. Il croisa le regard d'une jeune fille qui passa près de la scène et il haussa les épaules l'air de rien en lui adressant un charmant sourire, comme s'il n'était en rien dans cette dispute et qu'il ne comprenait même pour quelles raisons une telle violence. Il remarqua les joues rougies de la jeune femme et reporta son attention sur les deux Valtafëa en colère pour s'occuper enfin de la situation. « A part ta nouvelle coiffure, tu n'as vraiment pas changé. » dit-il avec une touche de mélancolie dans sa voix, mais il gardait toujours un certain humour dans son expression. Un tel comportement de la part de Lizzie ne surprenait pas Black, il avait toujours su qu'elle était extrêmement susceptible et il en avait parfois fait les frais. « Tu devrais la laisser tranquille, ce serait dommage qu'un de ces stupides humains compose le numéro de la police pour si peu. » dit-il d'un ton presque réconfortant, un ton qu'elle connaissait bien. Il pensa que c'était préférable pour Vangelis d'apaiser Lizzie, plutôt que de l'énerver davantage. « Non, mais j'aurais pu couper la tienne ! » un sourire s'afficha sur les lèvres de Black, il savait qu'elle allait la lâcher à présent mais la voix de Lizzie le plongea à nouveau dans l'inventaire de certains de ses souvenirs en compagnie de la jeune femme. Lorsque celle-ci avait quasiment reprit son calme, Black décida que la trêve sur ses blagues idiotes qu'il s'était imposé était bel et bien finie. « Vous savez les filles, c'est inutile de vous battre pour moi, y'en aura sûrement assez pour vous deux. » dit-il affichant à nouveau son sourire en coin qui lui était propre et qui pouvait en agacer plus d'une – et surtout elles. Les regards noirs que les deux femmes lui lancèrent montraient qu'au moins, si elles voulaient se battre, elles s'attaqueraient à lui et ne se battrait pas ensemble. « Et puis c'est tellement plus excitant quand ça se passe dans la boue. » dit-il en adoptant une expression rêveuse. Il voulait tout simplement détendre l'atmosphère.
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