ENDLESS STARLIGHT
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WE'D HAVE DONE THIS BETTER ♠ vangelis

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Sloan Brown

Sloan Brown

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MessageSujet: WE'D HAVE DONE THIS BETTER ♠ vangelis WE'D HAVE DONE THIS BETTER ♠ vangelis EmptySam 24 Avr - 12:01

VANGELIS CASTELL & SLOAN BROWN

C'était par hasard, alors qu'il était à la recherche d'une sandwicherie, que Sloan Brown était tombé sur la bibliothèque de Wellington, le lendemain même de son arrivée en ville. Il y était allé faire un tour et s'était rendu compte que c'était un lieu fort agréable, calme et spacieux, qui mettait à disposition des centaines et des centaines de livres. Il s'était alors fait la réflexion qu'un tel endroit était presque idéal pour quelqu'un comme lui, qui recherchait bien souvent le calme et la solitude. Dès lors, il avait pris l'habitude de s'y rendre de temps à autre. Ce matin-là, après avoir pris une bonne douche et avalé un copieux petit-déjeuner, le jeune anglais se sentit d'humeur à lire un bon roman policier. Par le fait, le temps n'était pas très coopératif ce jour-là, proposant un ciel assombri par les nuages, et Sloan n'avait pas encore de nouvelles cibles dans sa ligne de mire pour son hobby favoris, par conséquent, passer la matinée en compagnie d'un roman lui parut être une très bonne idée. À dix heures précises, il quitta son appartement en direction de la bibliothèque.

À la bibliothèque de Wellington, il y a un livre qui s'appelle Le crime parfait. Même le moins curieux et le moins friand de romans policiers des tueurs en série aurait eu la curiosité d'y jeter au moins un coup d'oeil. Sloan Brown, amateur de livres en tout genre et particulièrement de la littérature policière ne put réfréner sa curiosité lorsqu'il remarqua ce livre sur l'une des nombreuses étagères de la bibliothèque, alors qu'il se baladait à travers le rayon romans policiers. Le titre était attractif, surtout pour quelqu'un qui avait l'habitude de tout faire pour que ses propres crimes s'approchent au mieux de la perfection. Peut-être ce roman pourrait lui apporter quelque chose – quoi qu'il en doutait. Mais il serait toujours amusant de voir comment cet auteur faisait le récit d'un crime parfait. Sloan retira donc le livre de son étagère et en examina la couverture. Le nom de l'auteur lui était inconnu, mais cela n'arrêta pas le jeune homme, curieux, qui s'installa sur l'un des sièges mis à disposition et entama sa lecture sans prendre la peine de lire la quatrième de couverture. La lecture n'était pas son passe-temps préféré. En effet, Sloan préférait jouer lui-même le rôle de l'enquêteur, partir à la recherche d'indices, trouver le criminel et être certain de sa culpabilité avant de finalement l'éliminer. C'était bien plus excitant d'agir que de se contenter de lire ce que lui avait l'habitude de faire dès qu'il avait un peu de temps libre. Mais si Sloan Brown était un enquêteur très doué dans toutes les investigations qu'il en prenait, il tenait néanmoins davantage du méchant ou de l'anti-héros que du courageux héros qui sauvent tout le monde à fin. Il était loin des habituels détectives que les mères prenaient dans leur bras après qu'ils aient sauvé leur enfant des griffes d'un serial killer. Certes, son hobby sauvaient plus de vies qu'il en arrachait, puisque c'étaient aux criminels et autres tueurs en série qu'il s'en prenait, mais il doutait qu'en ayant connaissance de cela, les gens l'acclament et le considèrent en héros. Non que cela lui aurait fait plaisir. Quoi qu'il en soit, même si la lecture n'était pas le hobby favoris de Sloan, elle constituait cependant un passe-temps agréable auquel il s'adonnait un peu plus régulièrement depuis qu'il était à Wellington.

Le livre était déjà bien entamé, de même que la matinée, lorsque Sloan s'en détourna et quitta son siège. Il se leva, s'étira, ses muscles engourdis pour être resté trop longtemps assis et immobile puis il se rendit de nouveau dans le rayon romans policiers dans l'intention d'y reposer le roman. C'est alors qu'il vit Vangelis Castell – qu'il avait rencontré ici-même où elle travaillait, quelques jours plus tôt – occupée à il-ne-savait quelle tâche que son travail impliquait. À vrai dire, il ne savait pas vraiment en quoi cela consistait, de travailler dans une bibliothèque. Enregistrer les emprunts, ranger des livres et, de temps à autres, renseigner d'avides lecteurs? S'étant rendu à la bibliothèque plusieurs fois depuis ces quinze derniers jours, Sloan avait eu l'occasion de la croiser quelques fois, à vrai dire il commençait même à la connaître puisqu'ils avaient pu discuter plusieurs fois, de tout et de rien, de livres et de poignards, entre autres. Il adressa à la jeune femme, l'un de ses sourires les plus amicaux. « Le titre est mensonger, » dit-il en désignant du doigt le livre qu'il tenait toujours à la main, le titre, Le crime parfait étant écrit dessus en grandes capitales d'imprimeries couleur rouge sang. « Je n'en suis qu'au septième chapitre et j'ai déjà trouvé l'assassin, lequel a cru bon de laisser tomber un bouton de sa chemise sur la scène de crime... » poursuivit-il en roulant des yeux. Sloan savait pertinemment qu'ils se trouvaient dans une bibliothèque où, par conséquent, le silence était requis. Mais à présent, on approchait midi, le lieu était désert et il se doutait que Vangelis ne le réprimanderait sûrement pas pour venir discuter un peu avec elle. Il replaça le livre là où il l'avait pris, veillant à ce que ce soit la bonne place par l'ordre alphabétique. Sloan balada son regard sur toutes les rangées de livres, faisant courir son doigt le long d'une dizaine de couvertures sans arrêter, n'ayant pas l'intention d'entamer la lecture d'un nouveau roman tout de suite. Il comptait plutôt entamer la conversation avec Vangelis et se tourna donc vers elle. « Je suis sûr que même toi – dans l'hypothèse où tu tuerais quelqu'un – tu ne laisserais pas d'indices aussi flagrants. » Il eut un sourire en coin.
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Vangelis Castell
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MessageSujet: Re: WE'D HAVE DONE THIS BETTER ♠ vangelis WE'D HAVE DONE THIS BETTER ♠ vangelis EmptySam 24 Avr - 20:21


Vangelis était de corvée rangement, aujourd’hui. Une des autres filles était arrivée avec un charriot rempli de livres qui n’attendaient qu’à être rangés dans leur casier. Des livres empruntés par diverses personnes, des étudiants, des glandeurs, des vieux, des actifs, bref, des humains pour la plupart. (les Valtafëa n’avaient pas vraiment besoin de lire pour s’instruire ; ils en avaient vécu tellement, pour ce qu’elle en sait) Ce fut donc en soupirant de façon désespérée, s’attirant un regard noir de la part de sa collègue, qu’elle posa une de ses mains sur le rebord pour tenir fermement le chariot, alors que son autre main attrapait la liste qui était disposée au-dessus de la pile. C’était vraiment frustrant de devoir se cacher. Après tout, si les humains savaient qu’un simple petit quart d’heure lui suffirait pour ranger tout ceci, sûrement qu’ils deviendraient fous. Mais non, les Valtafëa avaient la règle sacrée de ne pas se faire connaitre des humains. Ou, tout de moins, d’être le plus discret possible. Vangie a toujours un sourire ironique quand Elizabeth lui rappelle cette règle ; ce n’était pas en allant balancer des corps dans la Makara River que cela allait arranger la situation. Pire encore, ça l’aggravait. Les humains étaient de moins en moins idiots, au fil du temps. Ces pauvres morceaux de viande nourrissaient des suspicions de plus en plus fortes. Il fallait dire qu’on regarde beaucoup de films et séries télés qu’en 1938. Ce n’était donc pas étonnant qu’ils se doutent de quelque chose. Ils ont peur d’être le prochain sur la liste. Dans le fond, cette peur suscitée nourrissait incroyablement les Valtafëa. Plus ils avaient peur et plus s’en étaient savoureux. Mais heureusement pour elle, Vangelis travaillait dans une bibliothèque, un des endroits les plus paisibles de la ville. Tranquille, silencieux, elle n’était pas abordée comme elle l’avait été auparavant, en travaillant dans un bar miteux dans une région perdue d’Allemagne. Elle avait compris la leçon et elle n’avait pas eut envie de refaire deux fois la même bêtise. Même si, à la base, elle avait décrété prendre des vacances et pensait pouvoir se la couler douce. Mais c’était sans compter sur Lizzie, qui pouvait être très persuasive quand elle s’y met, au grand damne de la cadette. Alors la jolie brune était contrainte de s’user entre ces murs. Mais bon, elle n’avait pas réellement à se plaindre ; il y avait eut pire. Elle avait vécu bien plus dramatique comme situation qu’une simple vie de bibliothécaire. La demoiselle avait souvent songé à claquer la porte, évidemment, mais bon. A part récolter des reproches de la part de Lizzie, cela ne lui apporterait rien. Alors elle se résigna à faire un léger sourire bien hypocrite à sa collègue, qui haussa un sourcil avant de retourner vaquer à ses occupations, sous le regard maussade de Vangie. Sale pot de peinture, va. La jeune brune regarda le profil de Pot de peinture s’éloigner d’elle pour disparaitre avant de se donner un peu de courage. La bibliothèque était tout de même sur trois étages. Heureusement que l’humain a inventé l’ascenseur – de moins en moins stupide, vous dis-je. Alors Vangie se rendit au premier étage, là où étaient disposés les livres à l’eau de rose. Le genre de bouquins stupides, où tout est bien qui se finit bien. Hormis à quelques rares exceptions, la jeune brune n’aimait pas ces bouquins. Comme cela était étonnant, me direz-vous. Cependant, elle, l’amour, elle ne savait pas vraiment ce que c’était. En mémoire de créature inconnue, elle ne se rappelait pas d’avoir déjà éprouvé un quelconque sentiment amoureux envers quelqu’un. Mis à part cette boule de poil qui la suivit pendant quatorze petites années, non, elle n’avait jamais prononcé ces trois mots. Et puis, de toute façon, ce n’était pas sa principale occupation. Après tout, n’avait-elle pas l’éternité devant elle ? Se caser, vivre un amour parfait, non merci, ce n’était pas pour elle. Mais certaines personnes avaient besoin d’un peu de rêve, d’espoir, de croyance quant à leur profil sentimental. Alors pour cela, pour forger cette fibre, ils alimentaient leur cerveau de bouquins et de films pour croire que le bonheur parfait auprès d’une tendre moitié existait. Après tout, les humains avaient la vie courte. Ils n’avaient pas la patience d’attendre des années et des années, les rides et la vieillesse arrivaient si vite. Mais quel plaisir y avait-il à s’envoyer en l’air avec la même personne, à s’installer dans une routine certaine de la famille et à devenir totalement dépendant d’un autre quand on pouvait s’en taper un différent tous les soirs ? Un truc qu’elle ne pourrait certainement jamais comprendre, elle qui restera à jamais figée dans son corps de dix-neuf ans. Ce fut en lâchant un petit « Ringard » qu’elle déposa le dernier livre de la section sur l’étagère. Un coup d’œil dans la liste et elle se poussa son chariot plus loin à l’étage, dans le rayon des romans policiers. Voilà un genre qui contrastait plutôt avec le précédant mais qui se révélait déjà un peu plus intéressant. Il était utile de savoir comment les humains pouvaient déceler vos traces. C’était beaucoup plus simple ensuite de ne pas faire les erreurs qu’ils notent. De toute façon, de ce côté-là, les meurtriers du genre étaient vraiment ridicules. Ils négligeaient toujours un détail. Bête ou carrément énorme, mais il y avait toujours un truc pour mettre le policier vedette sur la piste. La blague. Comme si tous les crimes étaient jugés. Elle était bien placée pour savoir que non. « Le titre est mensonger. » Vangelis sortit de ses pensées, ou plutôt fut extraite de ses pensées en tournant la tête sur le côté, là d’où venait la voix qui venait de parler. Sloan Brown se tenait devant elle tout en montrant le titre du bouquin qu’il avait en sa possession. Elle eut un fin sourire tout en faisant sautiller un de ses livres dans ses mains puis le poser sur l’étagère. « Je n'en suis qu'au septième chapitre et j'ai déjà trouvé l'assassin, lequel a cru bon de laisser tomber un bouton de sa chemise sur la scène de crime... » Elle roula des yeux ; voilà un détail qui changeait littéralement la donne. Quand elle se tue à dire que l’humain était complètement con, parfois. Mais que paix soit leur âme, ils ont inventé pleins de gadgets utiles. On ne peut pas les blâmer pour ça. « Je suis sûr que même toi – dans l'hypothèse où tu tuerais quelqu'un – tu ne laisserais pas d'indices aussi flagrants. » Vangie ne peut retenir un léger rire froid tout en reposant son regard clair sur Sloan. Elle l’aimait bien, ce garçon – et bien oui, elle était largement plus vieille que lui-même si, lui, devait penser le contraire. Et sa remarque la faisait doucement saliver, comme si elle pensait encore à la nuit dernière. La jeune Castell s’extrait bien vite de cette douce nostalgie en se mordant légèrement la joue, l’air songeuse avant de céder à une moue taquine en se mordillant la lèvre. « Quel idiot, ce type. Je serai beaucoup plus soigneuse. Pointilleuse. Si jamais je devais tuer quelqu’un, tout serait prévu à l’avance, évidemment. Je suis tellement maniaque, si tu savais. Même le corps, je crois que je le nettoierai. Mais évidemment, ce n'est que dans ma vision idéalisée de la chose. » Un peu lugubre, soit. Mais c’était d’autant plus morbide avec l’air qu’elle avait au visage. Mais Vangelis savait que Sloan rentrerait facilement dans son jeu. « Toi, par contre, je doute que tu fasses un crime parfait. Tu es un mec, pas assez futé pour ça et surtout… Pas assez petit, mince et discret. » Elle eut un grand sourire en penchant sa tête sur le côté avant de prendre le prochain livre qu’elle devait à ranger et en passant à côté du jeune homme pour aller poser le tissu de papiers à sa place.

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MessageSujet: Re: WE'D HAVE DONE THIS BETTER ♠ vangelis WE'D HAVE DONE THIS BETTER ♠ vangelis EmptyMer 28 Avr - 17:57

« Quel idiot, ce type. Je serai beaucoup plus soigneuse. Pointilleuse. Si jamais je devais tuer quelqu’un, tout serait prévu à l’avance, évidemment. Je suis tellement maniaque, si tu savais. Même le corps, je crois que je le nettoierai. Mais évidemment, ce n'est que dans ma vision idéalisée de la chose. » Sloan ne put retenir un sourire. Dans son esprit d'humain pas assez méfiant, il était difficile de voir en Vangelis Castell une prédatrice potentielle. Certes, le temps et l'expérience lui avaient appris à ne pas se fier aux simples apparences, mais imaginer cette jeune fille de tout juste dix-neuf ans en train de préméditer un meurtre, de suivre quelqu'un à la trace, tel un chasseur, pour savoir à quel endroit et à quel moment précis frapper, trouver la scène de crime et la préparer, aiguiser sa dague ou polir une arme à feu en réfléchissant à son plan, prendre sa victime au piège, l'éliminer puis, avec attention et minutie, nettoyer le corps et faire tout son possible pour ne pas laisser le moindre indice; imaginer Vangelis tout orchestrer pour faire le crime parfait lui paraissait un peu trop... surréaliste. Il imagina mentalement la scène, voyant même Vangelis avoir un petit sourire cruel lorsque l'éclat de vie dans les yeux de sa victime s'éteindrait, mais cette image lui parut complètement irréelle et ne fit que lui arracher un sourire. Naïf. « Je ne doute pas que tu procèderais avec beaucoup de soin, mais tu laisserais forcément au moins une petite trace d'ADN. »

Sloan Brown avait un diplôme d'informatique, et celui-ci s'était révélé utile notamment dans le cadre de ses petites sorties meurtrières. Ces connaissances dans le domaine informatique lui avaient permis d'aller plus loin dans ses recherches internet à propos de ses potentielles victimes, mais elles l'avaient également aider à connaître le mode de fonctionnement des enquêteurs par le biais de l'observation. Plusieurs fois il avait eu l'occasion de travailler dans des commissariats de police pour ses talents informatiques, et il s'était alors autant intéressé aux disques durs qu'à la façon d'enquêter des inspecteurs de police qu'il avait discrètement observés. Ainsi il avait appris que le moindre petit cheveu pouvait vous perdre. Il ne fallait rien laisser au hasard, penser à chaque détail, tout prévoir à l'avance, rester calme et ''professionnel'' devant un petit changement de programme, être aussi attentif et soigneux qu'il était possible de l'être. Et on ne pouvait jamais être certain à cent pour cent de ne laisser aucune trace. Ainsi qu'il venait de le dire, le plus petit morceau d'ADN laissé accidentellement pouvait constitué une preuve contre vous. Heureusement pour Sloan, il n'avait – à ce qu'il en savait – encore commis aucune erreur et ne s'était jamais fait soupçonné.

Sloan se pencha par-dessus le chariot et regarda tout cet entassement de livres. Certains étaient tellement vieux qu'ils tombaient presque en lambeaux, tandis que d'autres semblaient presque neufs. Il semblait y en avoir pour tous les goûts, mais le jeune homme en remarqua quelques-uns dont les titres lui étaient vaguement familiers, surtout les quelques romans policiers. Eux aussi lui avaient souvent été utiles, mettant en évidence la façon dont le héros policier retrouvait la trace du vil assassin. La plupart de ces livres témoignaient de la naïveté humaine: croyez-vous vraiment que l'enquêteur est un super-héros qui trouve toujours le serial-killer et le met sous les verrous jusqu'à la fin de ses jours? Sloan – ainsi que toutes ses victimes, soit dit en passant – était bien placé pour savoir que non, ce n'était pas le cas. Néanmoins, il ne pouvait nier le fait que ce genre de livres lui avait quelques fois donné de précieuses informations, sur des détails à ne pas négliger par exemple. Et peut-être que s'il n'avait pas auparavant pris la peine de lire ces bouquins et d'enregistrer mentalement certains renseignements qu'ils fournissaient, il ne serait pas à là aujourd'hui, à traîner à la bibliothèque avec un roman policier et à discuter avec Vangelis.

« Toi, par contre, je doute que tu fasses un crime parfait. Tu es un mec, pas assez futé pour ça et surtout… Pas assez petit, mince et discret. » Sloan se tourna vers Vangelis haussa un sourcil à l'écoute de cette phrase. Un livre à la main et un grand sourire sur le visage, elle passa à côté de lui pour aller le ranger. « Pour la discrétion et le ruse, je ne suis on ne peut plus d'accord – ce sont là les qualités élémentaires pour être un parfait criminel. En revanche, je ne sais pas si être petit et mince est nécessaire pour être un bon assassin. » En tout cas, si c'était le cas, il se serait fait prendre depuis longtemps. « Mais si c'est le cas – je m'incline, je ferais en effet un bien piètre assassin. Par contre, cela ferait de toi une prédatrice idéale. » Le jeune homme s'approcha de Vangelis et vint s'adosser à l'étagère devant laquelle elle était, rangeant l'un des livres de la bibliothèque. « Chercherais-tu à m'effrayer? » demanda-t-il avec néanmoins un petit sourire en coin.
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