tsouri
elektra storm
vingt trois ans, le 12 juillet
“ LITLLE MORE PRECISIONS ”.
QUE FAITES-VOUS A WELLINGTON ? Depuis la mort de mon père, j’ai décidé que l’on devait changer de vie moi et ma sœur, qu’un peu de changement nous était nécessaire. J’ai justement eu une offre d’emploi ici à Wellington et j’ai simplement sauté sur l’occasion.
QUE PENSEZ-VOUS DE CES MEURTRES SUSPECTS ? Je trouve que tout es meurtres ne présagent rien de bons et j’apprécierais que tout cela s’arrête mais je ne peux pas en dire plus. Il faut faire confiance à la police.
QUELLE EST VOTRE PLUS GRANDE PEUR ET COMMENT RÉAGIRIEZ-VOUS DEVANT ? Ma mère restera à jamais ma plus grande peur. Elle apparait dans chacun de mes cauchemars, nous a longtemps séparé ma sœur et moi. Elle n’a été que source d’ennui et a faillit causer ma mort. Pour cela, je la déteste mais j’ai surtout peur que tout cela recommence.
AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE EN PARTICULIER ? Je suis très tête en l’air et du coup j’ai tendance à être plutôt mal organisée. Pour remédier à cela j’utilise des post it histoire de me rappeler certaines choses ce qui fait qu’il y en a partout chez moi, dans mon agenda, dans ma voiture … Par contre, pour les choses inutiles comme les paroles de chansons, j’ai une mémoire d’éléphant et en connait beaucoup par cœur. Je chante juste mais je n’ai pas une voix particulièrement extraordinaire. Par contre je me débrouille plutôt bien au piano. Je mange tout les matins le même petit déjeuner depuis des années. Je déteste les animaux depuis que le chat de ma sœur à mangé mon hamster lorsque j’étais plus jeune et que pépé le poisson rouge s’est suicidé en sautant hors de son bocal. Je suis très fleur bleue et adore les films romantiques.
COMMENT VOUS DÉCRIREZ-VOUS EN QUELQUES MOTS ? Ce qui me caractérise le plus reste sans doute mon cynisme. Je ne peux pas m’empêcher de faire des remarques cinglantes à longueur de journée, c’est plus fort que moi. A côté de ça, je suis très généreuse et suis prête à fait plaisir à quiconque dans le besoin. Loin d’être naïve, j’aime juste voir les gens heureux. Plutôt timide, j’aime pourtant faire la fête et rencontrer du monde. Du genre romantique je n’aime pas trop les coups d’un soir même si cela m’est déjà arrivé. Je suis bonne cuisinière et un peu trop bavarde quand je me laisse aller. D’un naturel plutôt pessimiste, je vois toujours le verre à moitié vide quand cela me concerne. Pourtant, il est toujours à moitié plein pour le reste du monde, j’essaie de trouver une part de bonté dans chaque être humain, de ne pas juger sans connaitre, même si j’avoue raffoler des potins. Bordélique sans non plus vivre dans la saleté, je m'attache rapidement aux objets et rechigne souvent à en jeter. Notamment ma collection de mes dessins de la maternelle.
“ INSERT YOUR LIFE HERE ”.
ANECDOTES minimum trois récits avec un minimum de quinze lignes en tout.
Ô VIERGES Ô DÉMONS Ô MONSTRES Ô MARTYRES, DE LA RÉALITÉ GRANDS ESPRITS CONTEMPTEURS, CHERCHEUSES D'INFINI, DÉVOTES ET SATYRE, TANTÔT PLEINES DE CRIS, TANTÔT PLEINES DE PLEURS |
J’avais l’impression qu’une terreur pure s’était emparée de moi, comme si en cet instant, tout mon être n’était plus que peur. Je reculais prudemment vers la cuisine à reculons, tout en essayant de calmer ma respiration. J’avais tellement peu que mon canal lacrymal était bouché. Je regardais ma mère, ou plutôt le couteau qu’elle tenait à la main d’un air horrifié. Je le savais car je voyais mon reflet sur la lame. Ils nous avaient prévenus qu’elle pouvait devenir violente, qu’elle pouvait se mettre à délirer mais je ne … enfin moi et … Je savais mon père partir chercher ma petite sœur à l’école, je savais qu’ils allaient revenir bientôt. Ce que je ne savais pas, c’est si je serais encore vivante à leur retour. Une estafilade douloureuse barrait déjà le haut de mon épaule. Elle n’arrêtait pas de répéter quelque chose sur les extraterrestres, qu’ils avaient pris possession de mon corps et qu’elle voulait récupérer sa fille. « Maman c’est moi. Regarde moi maman, c’est Leka, c’est moi. » Elle me regarda et l’espace d’un instant, j’eu l’impression que ses pupilles ne reflétait qu’une seule chose, la mort. Comme si elle était morte de l’intérieur, qu’il ne restait d’elle que pure folie. Mon corps rencontra le plan de travail et je savais que j’étais coincée. Elle se rapprocha encore, et m’attrapa par les cheveux en me tirant violemment la tête. Les larmes se décidèrent à franchir mes yeux en cet instant et je ne voyais qu’à travers leur filet. Je me suis débattu, j’ai crié, j’ai cherché à me défendre, je ne voulais pas mourir. J’avais quinze ans et je n’étais pas encore assez forte pour me libérer de sa poigne. Qui plus est, c’était ma mère et je ne pouvais me résoudre à la frapper. Elle, par contre n’avait pas les mêmes scrupules et m’asséna une gifle qui m’envoya contre le plan de travail. Ma tête rencontra un objet contondant et mes souvenirs devinrent flous. Je me rappelle avoir senti une douleur cuisante le long de mon épaule puis la voix de mon père n arrière plan. Et je crois que j’ai sombré dans les ténèbres. A mon réveil, j’étais à l’hôpital. Je n’avais comme séquelles visibles qu’une cicatrice à l’épaule et une légère commotion cérébrales. Le plus douloureux cependant restait invisible. C’était la peur de ma mère, la peur de cette femme qui m’avait fait voir la mort d’un peu trop près. Depuis ce jour, elle est morte pour moi, depuis que j’ai croisé ses yeux et que je n’y ai croisé que de la folie pure.
DE CE CIEL BIZARRE ET LIVIDE, TOURMENTE COMME TON DESTIN, QUELS PENSERS DANS TON ÂME VIDE DESCENDENT ? RÉPONDS LIBERTIN. |
« J’ai vu maman aujourd’hui. » Je m’attendais à tout sauf à ça, ce qui explique sans doute le fait que j’ai laissé tombé la tasse que je tenais fermement dans mes mains. Elle a explosé en mille morceaux sur le carrelage, répandant mon café partout. Pour autant, je n’ai pas bougé, je suis juste resté au milieu de ce carnage, fixant ma sœur, essayant de comprendre ce qui avait bien pu la motiver. Elle avait l’air de s’en vouloir. De me l’avoir dit sans doute, vu ma réaction c’était logique qu’elle s’en veuille. Je ne m’y attendais pas non plus, qu’elle m’annonce ça de but en blanc comme si de rien n’était. Cela faisait aujourd’hui cinq ans que je ne l’avais pas vu, et même si parfois l’absence maternelle se faisait ressentir, je savais que c’était mieux ainsi. C’est dans ce silence gêné que mon père fit irruption dans la cuisine. Il stoppa net à l’entrée en voyant les dégâts. J’ai vu qu’il s’apprêtait du coin de l’œil à dire quelque chose mais il m’a regardé et s’est tout de suite calmé. En moins de cinq secondes, il était devant moi, m’empêchant de regarder ma sœur. Il posa les mains sur mes épaules et me fit un signe de tête pour que je développe. Mais je n’avais pas envie de lui dire, je ne voulais pas que Megara soit punie. Elle n’était déjà pas dans les bons papiers de mon père, il ne fallait pas non plus que j’en rajoute. Je me suis forcée à reprendre un visage banal et à chasser la terreur qui m’avait envahie. « Je suis désolée papa. Tu sais comme je peux être distraite. Meg est entrée et elle m’a fait peur. Ne t’inquiète pas je vais nettoyer. » J’évitais avec prudence de le regarder dans les yeux, je savais à quel point il était aisé de lire en moi. Je me suis habilement dégagé de son étreinte pour aller chercher la serpillère, il fallait tout éponger. Si seulement je pouvais nettoyer aussi facilement les blessures de mon passé.
ET L'HARMONIE TROP EXQUISE QUI GOUVERNE TOUT SON BEAU CORPS, POUR QUE L'IMPUISSANTE ANALYSE EN NOTE LES NOMBREUX ACCORDS. |
« Tu ne devineras jamais ce qu’il m’est arrivé aujourd’hui ! » Ma sœur quitta son ordinateur portable pour me regarder enlever mon manteau et jeter mon sac dans l’entrée avant de venir m’assoir à côté d’elle sur le canapé. Elle me lança un regard du genre, effectivement si tu ne me dis pas je ne peux pas deviner et je poursuivais donc sur ma lancée. « J’ai failli me faire écraser et » « Ah oui tu parles d’un scoop. T’es tellement tête en l’air que je me demande comment tu arrives à rentrer en vie chaque soir. » Je lui lançais une grimace cynique avant de reprendre, je savais que la suite allait l’intéresser. « Si tu m’avais laissé finir, je t’aurais dit que j’ai failli me faire écraser MAIS qu’un charmant jeune homme m’a sauvé la vie... » Je laissais ma phrase en suspend mais je voyais s’allumer dans ses yeux l’étincelle de la curiosité. « Hum hum, charmant ? » Je m’escrimais ensuite à lui faire une description la plus proche de la réalité possible, comment tout c’était passé extrêmement vite, son regarda envoutant, sa carrure d’athlète … Je savais que sa vie sentimentale n’était pas au beau fixe depuis que nous avions déménagé et la mienne ressemblait approximativement à celle d’un flan donc toute avancée, si infime soit elle devenait une affaire d’état. Depuis la mort de notre père, j’avais mis le plus de distance possible entre nous et notre mère d’où le récent déménagement. Cela ne lui plaisait pas vraiment mais je faisais tout pour lui rendre la tache plus agréable. Nos relations s’étaient améliorées, bien que certains sujets restaient inabordables. « Mais … et ton patron ? » Mon patron … Sujet épique. Comme j’avais tendance à me laisser séduire par le premier homme qui me manifestait un tant soit peu d’intérêt, j’étais tombé sous le charme de mon nouveau patron. Relation purement platonique mais il restait encore quelques bribes d’admiration et de regards ambigus. « Il ne s’est rien passé de toute façon. » J’haissais les épaules et partait dans la cuisine pour préparer le repas. Ce changement était ce dont nous avions besoin.
“ BEHIND THE SCREEN ”.
présentation rapide moi c'est moi
et toi tait toi qui vais vers mes dix neuf ans
avatar amanda seyfried
commentaire waou
le mot magique OK par Flow