Soren M. FisherGRIM REAPER ♦ I'm going to rip you appart
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♣ ARE YOU AFRAID ? ♦ AGE: 23 ans ♦ JOB: Mécano dans son propre garage / Coureur dans les courses de voitures clandestines ♦ RELATIONSHIPS:
| Sujet: Never Take Friendhsip Personal || PV, Kyrene Mar 4 Mai - 14:08 | |
| There's a hatchet, got a knife When I awoke there was nothing real in this life But dreams are so intoxicating when you're doing this alone Gun, rope, brick on the way But words have no meaning
Anberlin - Never Take Friendship Personal Les rues étaient bondées. Le soleil venait à peine de se lever, que les gens partaient déjà au travail. Les piétons traversaient n'importe où, les voitures klaxonnaient sans que cela n'améliore la situation, lui donnant un mal de crâne énorme et l'irritant à un tel point qu'il était près à égorger ces conducteurs qui avaient trouvés leurs permis dans une pochette surprise. Énervé, il passa une main dans son cou et continua à avancer, zigzaguant entre les passants, se frayant un passage entre les amis qui se disaient bonjour, passait derrière le couple qui s'embrassait, le dégoûtant fortement, poussait ceux qui refusaient de bouger et marmonnait dans sa barbe après ceux qui criaient au téléphone pour se faire entendre au bout du fil. Stazz détestait les matins, et avec bonne raison. C'était un gros dormeur. Il aimait ses heures de sommeil plus que tout et il ne pouvait les avoir s'il devait à chaque fois se lever à six heures du matin pour ouvrir à sept heures. C'était le mauvais côté de son travail. Pourquoi ne pas prendre sa voiture pour aller au travail? C'est vrai, après tout ça lui prendrait moins de temps... première raison : il était en train de la remettre à neuf, deuxième raison : les routes étaient pires que les trottoirs. La preuve, il commençait à étouffer. L'air était frais ce matin, mais les rues noires de peuple qui se serraient comme des sardines pour pouvoir passé lui donnait chaud. Bientôt, il enleva sa veste noire qu'il tint à la main. Les autres le regardaient bizarrement, mais il s'en fichait. Il était bientôt arrivé. Il était à deux rues de son garage. Il plongea sa main dans la poche avant droite de son jean et en sortit le trousseau qui lui permettrait d'ouvrir pour la journée. En poussant les gens sur son chemin, il marcha près du mur, pour s'arrêter finalement à une porte. Il se cala contre elle, inséra la clef dans la serrure et poussa la porte de son épaule afin de l'ouvrir. D'un simple effort, ce fut ouvert et il pu entrer dans son garage, encore dans les ténèbres. De son index gauche il appuya sur l'interrupteur et la lumière éclaira le bordel organisé qu'étais son lieux de travail. D'un soupir fatigué il passa ses deux mains dans ses cheveux, avant de se rappeler qu'il avait encore les clefs dans la main. Il les posa sur une table en même temps que sa veste et alla ouvrir le rideau métallique qui fit entrer la lumière du jour et le rendit visible à tous les passants, qui en entendant le bruit tournèrent tous la tête vers lui. Il leur jeta un regard noir puis leur tourna le dos. Encore un mauvais côté de son boulot : le contact avec les gens. Heureusement pour lui, il savait sourire sur commande et faire croire que c'était vrai, alors qu'il les méprisait et haïssait tous. Pauvres cons. Il bougea des étagères à roulettes pour laisser de la place aux voitures des clients qui passeraient dans la journée et alluma la radio. Ses employés allaient arrivés...
Jouant avec une barre de fer, il attendait que son stagiaire lui dise ce qui n'allait pas avec la voiture d'un client régulier qui n'y connaissait rien en mécanique. Idiot. Tous des idiots. Cela faisait vingt minutes qu'il attendait le diagnostique et il commençait à s'impatienter. Tapotant l'épaule de son élève du bout de la barre, il lui indiqua de s'écarter d'un signe de tête et commença à lui donner un cours sur tous les éléments d'une voiture. Chose qu'il devait savoir depuis le début, mais apparemment il lui fallait un rappel. Et lorsqu'il en eût marre, il l'envoya vers son meilleur employé qui le regarda froidement. Stazz lui sourit d'un air vainqueur et se pencha dans le capot lorsqu'il entendit une voiture se garer derrière lui. Ils étaient en début d'après-midi, et les rues s'étaient vidées petit à petit, il pouvait enfin se repérer avec ses oreilles, et savait donc lorsque quelqu'un venait dans son garage. Sans lever la tête, et sans arrêter ce qu'il faisait de ses mains. Il se mit à parler suffisamment fort pour que le nouveau venu l'entende.
«Attendez un instant, quelqu'un va venir vous voir dans quelques instants»
Paroles mécaniques qui l'énervaient mais qu'il se devait de prononcer afin de faire croire qu'il avait un minimum d'amabilité en lui. Chose qui faisait rire ses employés à chaque fois et il faut dire qu'il les comprenait. Stazz n'était pas quelqu'un d'aimable ni même d'appréciable. Il y avait quelque chose en lui qui faisait fuir les autres et l'empêchait d'avoir des relations normales avec les gens. Et s'il lui fallait être honnête, ce quelque chose en lui, il l'appréciait. Il sortait ainsi de la norme et montrait aux autres l'étendue de la stupidité et de l'hypocrisie des gens qui vivaient en ce bas-monde. Cependant, ce jour-là, il ne s'attendait vraiment pas à devoir recalculer ses méthodes... Ô monde cruel, qu'attends-tu de moi? Je ne changerai pas. Surgis tout droit du passé, quelqu'un qui pourrait tout dévoiler au monde entier. |
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