TERMINEE •• Isobel || Tu mets ta vie en péril en épprouvant ce sentiment!

Young Folk
isobel jenkins
24 ans & 8 avril 1986

“ AND YOUR POKER FACE ? ”

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NOM AU SEIN DES VALTAFËA

Adéïnis
ÂGE RÉEL

210 ans
DATE DE NAISSANCE

8 avril 1800
DATE DE RECONVERSION

1 juin 1824
LIEU DE RECONVERSION

Londres, Angleterre

“ LITLLE MORE PRECISIONS ”

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QUE FAITES-VOUS A WELLINGTON ?

Je suis à la recherche d'un caillou inestimable... Que dis je... Non plus sérieusement, je suis là pour un jeu, entre moi et un jeune homme, qui m'a plus intrigué qu'autre chose et bizarrement j'attends qu'il me rejoigne. Mais je ne suis pas là non plus part pur hasard, je suis ici pour peut être trouver ce que je chercher... un repas digne de mon nom! Que le repas soit servit.
QUELLES SONT VOS PROIES FAVORITES ?

Les proies les plus faciles sont les mecs les plus en manquent. Peut être pas fameux en goût mais excellent pour la ligne. Ces hommes là sont à même de croire qu'une jeune femme bien qu'elle paraisse douce et vulnérable peut se faire avoir comme ça. Quelle drôle d'idée, de mon temps j'étais traitée comme une déesse, alors je prends leur tic. Si je ne suis qu'une femme de plus à leur palmarès... ses hommes sont juste un repas de plus dans ma longue vie.
ÊTES-VOUS SATISFAIT DE VOTRE CONDITION DE VALTAFËA ?

Je ne sais pas si je peux dire ça... mais je ne m'en plaints pas, cela va faire 210 ans que je vis, bien que ce soit long, je trouve toujours de quoi m'amuser un peu. Cela me permet et de m'échapper et de rire un peu, enfin rire si on peut dire ça comme ça. Si j'étais morte il y a de ça quelques années j'aurai surement perdue beaucoup de chose et j'aurai loupé pas mal de mes grands projets qui ne sont d'ailleurs pas tous achevés. Oui je suis totalement satisfaite de ma condition de Valtafëa.
VOUS AVEZ BIEN ENCORE UNE PART D'HUMANITÉ, N'EST-CE PAS ?

Depuis que j'ai découvert le Ipod, je ne m'en passe plus, je télécharge une chanson et pouf, c'est dans mon appareil, cette merveille de technologie me permets d'écouter de la musique partout où je vais, c'est peut être mon côté humain qui parle mais bon la musique apaise les mœurs non?

Si vous avez bien compris, je ne reste pas longtemps au même endroit déjà parce qu'avec mon arrivé le taux de mortalité augmentera et de plus faire des voyages... c'est mon passe temps favoris, comme d'autres aiment la voile, le cheval, moi c'est voyager. En plus de ça on peut goûter à tout, si vous voyer ce que je veux dire.

J'ai aussi un objet qui me reste de mon passé, la bague de fiançailles que ma mère m'a donné avant de mourir, c'était la sienne, et en partant elle me dit "Si un jour tu te maries... prends cette bague elle te portera chance". Depuis je l'ai gardé, et c'est la seule chose dont je me suis souvenue avec ma reconversion.

J'aime énormément la nature, bon okay les humains sont mes repas mais la nature... c'est différent, j'ai l'impression de ne faire qu'un avec elle. J'aime me coucher dans l'herbe juste pour regarder le soleil se coucher, ça m'aide à me canaliser, et à me poser ou à me reposer.

Le sommeil, bien que certain trouve que c'est une perte de temps, moi je pense que c'est quelque chose d'indispensable, le moins de temps que j'ai pu dormir, ce fut trois heures, sinon la plupart du temps je peux dormir jusqu'à douze heures sans interruption. Et si je ne peux pas dormir, laissez moi vous dire, qu'il ne faudra pas venir me chatouiller les nerfs.
COMMENT VOUS DÉCRIREZ-VOUS EN QUELQUES MOTS ?

mystérieuse, joueuse, insaisissable, sensible, intelligente, futée, astucieuse, fonceuse, déterminée, manipulatrice, calme, confiante, impatiente, souriante, impulsive, ironique, égoïste, douce, tendre, innocente en apparence.

“ BEHIND THE SCREEN ”

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présentation rapide

Doky, 19 ans bientôt 20, grande sadique très directe, qui ne ment jamais... du moins à temps partielle! Sent qu'elle va bien s'intégrer dans ce monde de gentils personnages XD
avatar

Rachel Bilson
commentaire

J'aime je dirai même plus J'AIME!
le mot magique

okay par émilie

“ INSERT YOUR LIFE HERE ”

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TERMINEE •• Isobel || Tu mets ta vie en péril en épprouvant ce sentiment! 21j6h4m

CHAPTER ONE ♣ Au commencement de la vie

1 juin 1824
A Londres, une jeune femme aux cheveux bruns très foncé était assise sur le banc de sa coiffeuse. L’air triste, et soucieux, la belle n’avait guère envie de sourire aujourd’hui, bien que ce jour était le plus beau dans la vie d’une jeune femme. A la porte de sa chambre, on frappait doucement mais elle aurait reconnu entre mille, son père, homme de pouvoir et riche personnage. Il entra sans demander l’autorisation, surement pour savoir ce que sa fille faisait. « Dieu du ciel ! Isobel que faites-vous ? » dit l’homme mécontent. « Père… Je… je ne veux pas me marier avec cet étranger ! Je ne le connais même pas ! Mère n’aurait jamais accepté ce genre de chose ! » , dit la jeune femme les larmes aux yeux. Effectivement, la personne que devait épouser Isobel, n’était ni plus ni moins, qu’un duc français qui cherchait une épouse pour lui faire un héritier. Son esprit aventureux l’avait toujours suivit avec elle, du haut de ses vingt-quatre ans, elle avait fait le tour du monde favorisant de belles épopées plutôt que de vivre attacher à un homme sans l’aimer et à devoir lui faire l’amour pour favoriser une progéniture digne de ce nom. Beaucoup d’homme courrait après elle, ou plutôt après la fortune de son père et cela n’était pas vraiment dans son intérêt, à vrai dire Isobel avait toujours refusé de prendre époux, mais son père en eut marre, et il décida de prendre un bon parti pour marier sa fille. « Pourquoi ne ferai-je pas un mariage d’amour ? Mère et toi l’avaient fait ! » disait elle avec son regard triste, et voilà comment attendrir son père, mais ce dernier ne se laissa pas faire, tout en restant calme il lui dit : « Je sais mais à la différence de toi, ta mère et moi n’avons pas fui pour nous marier…» « Détrompe toi je ne fuis pas ! Je n’ai juste pas gâché à rester dans cette maison comme mère la si bien fait ! Et à attendre que ma vie passe… » de colère, Isobel se leva, sa robe blanche de mariage au large panier et aux broderies était tellement splendide, son père en fut subjugué, la jeune femme ressemblait tellement à sa mère qu’il n’en crut pas ses yeux, et tous les mots qu’elle put dire avant, ne l’avait même pas fait réagir. « Tu es tellement belle mon enfant ! Ta mère serait si fière de toi ! Vous serez promu à un bel avenir ma fille ! », il embrassa son aîné sur le front puis sorti de la pièce, la jeune femme était désormais seule. Se penchant sur sa coiffeuse, la future mariée se regardait, puis se redressa d’un coup, elle prit un papier et une plume et laissa un mot à son père. « Je suis promue à un bel avenir… et je crois qu’il commence maintenant ! Je vous aime ! ». Elle quitta sa robe, sa parure de bijoux ainsi que sa coiffe, voulant se faire discrète pour s’en aller, elle mit une robe d’une de ses servantes. Puis s’en alla par la porte de derrière pour que personne ne puisse la voir ni l’entendre. Presque tout Londres était convié aux fiançailles mais si elle était destinée à un grand avenir se n’était pas sans sacrifices. Elle marcha jusqu’à un arbre où elle avait l’habitude d’aller avec son meilleur ami, c’était leur terrain de jeux et pour le rassurer, elle allait lui laisser une lettre. Assise par terre et seule, elle prit appui sur un rocher pour écrire sa lettre. Bien sur elle ne se sentit pas seule, un vent froid lui parcouru la nuque, Isobel se retourna mais rien… puis pour se remettre à sa lettre, elle retourna la tête, la jeune brune eut peur, elle ne savait pas d’où venait le jeune homme. « Tu as eu peur princesse ? » demanda un grand homme aux sourires angéliques et aux fossettes prononcés. « Ton humour laisse à désirer James ! » dit Isobel, en ronchonnant. « Que fais tu ici alors que ton mariage est dans quelques minutes, et surtout pourquoi es tu habillée de la sorte ? » demanda-t-il surpris. Elle le regarda dans les yeux en laissant apparaître un léger sourire. « Je ne vais pas me marier ! Je vais partir… Mon avenir vaut mieux qu’un mariage sans amours et des enfants qui seront en pension. ». James lui tournait autour, regardant la jeune femme de haut en bas, son regard se faisait plus dur sans aucune méchanceté cela dit, il lui avoua : « Cela va bientôt faire deux cent ans que je mange des humains avec des rêves… mais toi, j’ai su que tu étais différente à la minutes même où j’ai posé les yeux sur toi. Cela va faire quatre ans que j’ai envie de faire cela ! ». Isobel ne comprenait pas trop ce que le jeune homme lui disait, surtout que le sujet était tout autre, mais il s’approcha d’elle puis peu à peu elle commença à prendre peur. « Tu verras ça ne te fera aucun mal ! », lui dit il en approchant sa bouche de celle de la jeune femme. Isobel se sentit partir, pas mourir mais plus s’endormir.

CHAPTER TWO ♣ La première fois

5 juin 1824
Quatre jours étaient passés depuis sa reconversion et son sommeil était lourd, son « meilleur » ami avait passé pratiquement tout son temps avec la jeune femme dans une petite maison éloignée de tout en plein milieu de la forêt, sauf quand il allait se nourrir bien évidemment. Isobel commençait à cligner des paupières, James était juste à ses côtés, il la regardait en souriant, la jeune femme ouvra les yeux d’un coup, puis le voyant près d’elle elle les referma de suite. « Isobel je sais que tu es réveillée… » disait il en souriant. Qu’elle pouvait être têtue par moment, « Je ne suis pas si bête jeune demoiselle ! » argumenta-t-il. Enfin la jolie brune ouvra les yeux, mais tous ses sens, se mettaient à la titiller, son ouïe la faisait entendre les paroles des villageois, son odorat, lui faisait sentir l’odeur d’une tarte aux myrtilles, sa vision devenait trop importante, son toucher lui faisait ressentir les choses qui se passaient en dessous de la terre, puis une sensation de force l’envieillissait de puis en plus, et par-dessus tout, elle avait une faim de loup. Elle regarda James comme si il avait fait d’elle un monstre ce qui était d’ailleurs le cas mais voilà l’homme souriait encore, ce qui agaçait miss Jenkins. « Ne me regarde pas comme ça ! » disait il d’un ton autoritaire. « Tu as fais de moi quoi exactement… et puis j’ai tellement faim ! » commenta-t-elle dédaigneuse. « Qu’ai-je dont fait… malheureux que je suis ! » pria-t-il tout en regardant le ciel les mains jointes. « C’est sur que sur ce coup là tu n’as pas été très malin… Mais mon cher tu n’as toujours pas répondu à ma… question ! » lui répéta Isobel une main sur le front. « Qui y a-t-il ? » dit il tout en s’approchant plus prêt d’elle « J’ai mal… faim, même très faim ! » lui dit elle. Il arqua un sourcil puis mit sa tête sur le côté, James avait remarqué que ses sens avaient été développés et même très vite. « Ce que tu es ? Où plutôt ce que nous sommes ? Des Valtafëas, nous nous nourrissons d’hommes… vivants ! Et ton premier repas c’est toi-même qui va te le constituer ! » « Non… je veux dire NON ! » refusait elle catégoriquement. « Bien alors meurt de faim ! » dit il tout en partant et il rajouta « Comme tu me l’as dit ton avenir ce n’est pas ça Isobel ! J’ai fait de toi ce que je pensais être mieux pour toi ! » « En me transformant en un monstre ? Je n’ai pas demandé ça ! » dit elle tristement. « Je voulais voyager, vivre ma vie comme je l’entends ! » rajouta-t-elle. « Qui t’en empêche ! Tu vivras longtemps et en plus, tu vas pouvoir faire ce que tu veux ! ». La jeune femme restait assise, lui était debout depuis le début, Isobel réfléchissait, c’est vrai qu’elle pouvait faire ce qu’elle voulait maintenant, plus d’obligation envers personne mais une question lui restait. « Et mon père ? Je veux dire… il a Leena mais… » « Arrête de faire ta vie en fonction d’eux Isobel ! C’est ça qui t’as toujours effrayée, être loin d’eux ! Tu vas leur manqué et rien ne t’empêchera d’aller les voir mais ta vie n’est pas auprès d’eux. ». Et il avait raison, d’un bond elle se leva, mais manquait de tomber, heureusement James la retenait. « Tu es encore un peu sonnée… On ira manger plus tard ! » disait il fier de l’avoir convaincu. « Non maintenant ! », exigea-t-elle décidée. Le jeune homme lui expliqua comment procéder, certes Isobel trouvait ça barbare mais au bout du compte elle y trouverait son plaisir, d’après lui. Une heure plus tard, elle trouva un jeune homme seul, en train de cueillir quelques fleurs surement pour sa fiancée, se disait la jeune brune, mais elle fut comme attirée par lui, comme un papillon vers la lumière. Elle s’approcha de lui, avec un sourire angélique. Le jeune homme accueillant s’approcha d’Isobel. « Vous cherchez quelque chose mademoiselle ? » demanda-t-il tout souriant, « Oui je me suis perdue et j’ai perdu mon chemin ! » dit elle toute triste. L’air de rien, l’homme fit signe à une autre personne, son sourire enjôleur devenait noir et sournois. « Et bien tu es mal tombée chérie ! », cette familiarité n’était absolument pas au goût de la jeune femme, et pas non plus à celui de James mais ce dernier la laissait faire restant tout de même non loin. Un autre homme surgissait de nulle part et bloqua Isobel, celle-ci n’était absolument pas forte en apparence mais elle se dégagea de l’emprise du jeune homme. Sans une ni deux, l’autre essayait de la rattraper, mais elle s’échappa comme un coup de vent, et elle se retrouva par-dessus lui, elle commença à lui aspirer son âme, l’autre homme se releva pour l’en empêcher mais James lui sauta dessus avant même qu’il ne fasse quoi que ce soit. Les yeux d’Isobel étaient devenus jaunes, et James quand à lui s’occupa de l’autre jeune homme. Il lui aspira l’âme puis lui arracha le cœur, Isobel n’eut aucun moment d’hésitation, et elle lui enleva ce qu’il aidait à vivre. James la regarda « Tu apprends vite Isobel ! »

CHAPTER THREE ♣ Une envie de partir

19 novembre 1934
Dans une prairie près de la Bretagne en France, un jeune homme venait de finir son repas sous les yeux d’une jeune brune. « Tu m’énerves ! » criait Isobel furieuse. « Arrête ! Tu vas nous faire remarquer! » commenta James plus calme mais les nerfs à vifs. « Ca va fait plus d’un siècle et tu es toujours sur mon dos comme si j’étais une gamine ! » dit elle avec arrogance. « Arrête un peu… sans moi tu ne peux te débrouiller Isobel ! On est ensemble pour le meilleur comme pour le pire ! » continuait James. La jeune femme ne voyait pas ça du même œil que lui, bien au contraire, elle voulait plus que tout, sa liberté. Depuis cent dix ans les deux personnes étaient restés ensemble allant de ville en ville, tuant des humains pour se nourrir, visitant de magnifiques pays, Isobel avait presque tout vu du moins ce qu’elle voulait voir. Rien n’était plus merveilleux que de vivre au jour le jour sans jamais se faire prendre. Durant toutes ses années, elle avait appris à ne se soucier que d’elle, James lui avait tout apprit et la jeune brune avait décidé que pour elle c’était bon, qu’elle pouvait s’en aller et vivre sa vie… seule comme une grande mais James ne voyait pas ça comme ça. « Tu vis dans un monde de contes de fée Isobel ! Seule tu ne tiendras pas longtemps ! Je ne te donne pas trois jours ! » dit il sur un ton de défit. « Tu veux que je te prouve que tu as tort c’est ça ? Tu ne pourras pas toujours être là James ! Je suis grande et tu m’as tout appris… Tu es mon meilleur ami et surement le seul d’ailleurs ! Tu m’as fait le plus beau des cadeaux en me transformant, mais maintenant je dois voler de mes propres ailes… mais seule ! » souriait elle contente de son discours, mais l’homme n’en avait que faire. « Trois jours Isobel ! Trois jours ! » « Et si dans trois jours je ne suis pas là, c’est que je serai en Égypte ! » affirma-t-elle sure de son coup. James n’en croyait pas un mot et pourtant, Isobel était plus que sérieuse, elle se sentait prête. Cette petite teigne avait de quoi revendre, mais bien que James était persuadé qu’elle allait revenir trois jours, Isobel quand à elle allait s’envoler en Égypte et seule. Pour tout vous dire ça lui déchirait le cœur de partir loin de lui mais il était temps, après cent dix ans quand même et Isobel lui mit une lettre sur la table de la chambre d’hôtel, pour partir au petit matin. Elle se pressa pour arriver à l’aéroport. James quand à lui dormait à point fermé. A son levé, le jeune homme lisait la lettre d’Isobel.

Elle était prête et ça James venait de le comprendre, c’est avec un sourire qu’il se recoucha. Il était fier d’elle, et désormais il était sur que sa meilleure amie était digne de ce qu’il avait espéré pour elle, et que évidemment elle avait un merveilleux avenir.

CHAPTER FOUR ♣ Je serai toujours là quoi qu'il arrive

26 octobre 1943
Cela faisait quelques temps que les allemands avaient élu domiciles en France, depuis la guerre, ces derniers ne pouvaient s’empêcher de jouer les tirants. Isobel, avait élu résidence chez une famille française très gentille, elle n’avait eu aucune envie de tuer les personnes qui constituaient la petite famille, le plus jeune des enfants Dupuis avait une adoration pour la jeune anglaise, il était même amoureux d’elle, et il lui avait même trouvé un petit surnom Izzie, elle ça ne la gênait pas, Isobel adorait ce gamin. En revanche les allemands… beaucoup moins, en effet ces derniers, étaient comme qui diraient en manque de sexe ou de leurs femmes, et la jeune brune avait faillit en faire les frais un soir, mais l’homme de la maison était intervenu et l’avait hébergé chez lui. Jamais personne n’avait agit comme ça avec elle, même pas son propre père. Ce jour là, elle su que cette famille allait être la sienne du moins pour un temps mais Izzie savait que la famille allait payer pour ce que le père avait fait alors même si elle s’était promise de ne pas s’attacher à des gens, il était trop tard, et de plus, elle leur devait surement une fière chandelle. Et oui durant neuf années, elle avait vécu seule, à se débrouiller, manger sans se faire prendre, dormir là où elle pouvait mais elle vivait son rêve… voyager. Allant de pays en pays elle découvrait des cultures différentes, et ça lui plaisait. S’arrêtant en France pour voir James, qui lui était resté d’après sa dernière lettre qui lui avait envoyé de Paris. Arrivant devant la maison, elle trouva la porte d’entrée grande ouverte, avec personne dedans, elle hurla un seul prénom « Jean ! JEAN ! Montre-moi que tu es là ! Je t’en supplie ! » et là elle vit sortir une petite tête blonde, « Pascale ! Où sont tes parents ? Et tes frères et sœurs ? », tout en prenant la petite fille dans ses bras, ce dernière lui montra les placards. Tous les enfants étaient là, sauf Yves, l’aîné et leurs parents. Jean lui sortit de sa cachette et sauta dans les bras de Izzie, comme les trois autres d’ailleurs, tous les quatre étaient effrayés et pour cause, ils avaient tiré dans l’épaule de leur père sous leurs yeux. La jeune brune confia les quatre enfants à la voisine. Et elle se dirigea là où était le reste de la famille, un allemand s’approcha d’elle et tout en lui parlant, il la touchait un peu trop la jeune brune l’attira dans un coin tranquille, et là ce fut la fin pour lui, Isobel, souriait satisfaite d’elle puis continua son chemin. Arrivée devant la prison, elle vit des centaines de personnes hommes et femmes tous portaient une croix sur leurs bras, des juifs. La jolie brune essayait de se faire discrète, mais quand elle vit cette personne si familière, elle ne put s’empêcher de courir vers lui. « Oh mon dieu… James ! Je n’aurai jamais du partir… Je suis désolée ! » l’homme était en sang, il n’avait pas mangé depuis des jours, c’est à ce moment là que Isobel, se culpabilisait d’être partie. Le jeune homme ouvra le seul œil qui lui permettait de voir puis il parla d’une voix faible : « Si tu étais restée, tu serais surement à côté de moi Isobel ! J’ai fait mon temps à toi de faire le tiens ! » « Je vais te sauver James ! Toi et les autres ! » dit elle les larmes aux yeux. « Si tu veux me sauver, tues moi ! Arrache moi le cœur je n’en peux plus ! Je t’en supplie Isobel ! ». Elle le regarda une dernière fois, puis elle l’embrassa tendrement comme pour l’apaiser dans sa douleur. Tout en l’embrassant, elle introduisit sa main dans la poitrine de son meilleur ami, puis Isobel lui arracha d’un coup sec, pour qu’il ne sente rien. Ses larmes coulèrent sur ses joues, le cœur de James dans la main, elle trouva la rivière la plus proche pour jeter l’organe. Ce jour là, elle tua son meilleur ami mais en sauva une centaine.

CHAPTER FIVE ♣ La découverte d'un nouveau monde

15 janvier 2010
Wellington petite ville de la Nouvelle Zélande, la jolie brune y avait posé ses bagages pour quelques temps histoire de dire qu’elle a trouvé un endroit sympa. Le cadre était magnifique, la réputation bien étrange et les habitants avaient l’air appétissant. C’était l’endroit rêvé pour elle du moins car pour certains, c’était plutôt l’envie de fuir qui les rongeaient. Depuis quelques temps, les gens voyaient des amis, de la famille, et même d’autres personnes mourir dans des circonstances assez étranges, c’est ce qui avait intrigué la jeune Isobel. A son arrivée, une vieille femme s’approcha d’elle et lui murmura : « Repartez d’où vous venez ! La mort à fait son nid ici ! », « Ne vous inquiétez pas pour moi… Je sais me débrouiller ! » disait elle tout en avançant sans même porter plus d’attention à cette vieille femme. En même temps si elle avait su que la jolie brune était ce qu’elle redoutait, la vieille femme n’aurait surement pas dit cela. C’est vrai, les gens avaient tendance à avoir confiance en Izzie, peut être à cause de son visage doux et angélique mais elle n’en était pas moins agressive et cruelle. Pourtant quelque chose avait changé en elle, quelque chose de profond, un sentiment bizarre était née lors d’une rencontre avec un jeune homme en Grèce, il portait un nom court mais joli Sloan. Cette rencontre l’avait changé, cet homme l’avait changé pourtant dieu seul sait qu’il n’était pas blanc comme neige, mais c’est ce qui faisait son charme, et en eux, étaient nés un jeu amusant, un jeu de pistes et c’est exactement à Wellington qu’ils devaient se rejoindre mais ça le jeune homme ne le savait pas et justement il devait le découvrir. Plusieurs indices avaient été éparpillés dans les pays où elle était allée après la nuit qu’ils avaient passé ensemble, une nuit qu’elle n’oubliera jamais, douce et à la fois torride, jamais Isobel ne c’était sentie aussi bien auprès d’un homme. Le lendemain matin qui avait suivi la jeune femme était partie tout en l’embrassant tendrement sur l’épaule, puis plus rien… du moins un petit mot. Elle voulait qu’il la retrouve mais il devait d’abord trouver les indices pour retrouver la jeune brune. Isobel n’avait qu’une seule hâte, le voir arriver mais elle avait encore le temps… Mais bien sur la jolie jeune brune trouverait de quoi s’occuper !