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a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump

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Alec D. Braxton

Alec D. Braxton

♦ messages : 25
♦ copyright : white rabbit (avatar et icône)


♣ ARE YOU AFRAID ?
AGE: 26 ans
JOB: Avocat
RELATIONSHIPS:

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MessageSujet: a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump EmptyDim 25 Avr - 15:12


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pixxou
Alec David Braxton
26 ans & 13 Juin 1984


    LITLLE MORE PRECISIONS
    .

    QUE FAITES-VOUS A WELLINGTON ? ♦️
    Je suis chez moi ici. Je travaille comme avocat en ville. Je passe mon temps libre à jouer le Don Juan ou à faire différents passe-temps forts agréables. J'aime aussi faire la fête avec mes potes.
    QUE PENSEZ-VOUS DE CES MEURTRES SUSPECTS ? ♦️
    Au début, ils ne m'intéressaient pas du tout. Je commence à croire que c'est une excellente mine où puiser des clients pour me faire du fric. J'en ai d'ailleurs trouvé un...
    QUELLE EST VOTRE PLUS GRANDE PEUR ET COMMENT RÉAGIRIEZ-VOUS DEVANT ? ♦️
    Quelle question ! On ne me l'a jamais posé auparavant. Tout le monde me croit invincible et courageux. Mais je pourrais dire que j'ai une grande peur du vide. Personne ne sait ça, c'est un secret. Enfin, sauf mon père. Il m'a déjà emmené en Australie, une fois. On a dû prendre l'avion. J'étais blanc comme un drap, j'avais mal au coeur. Je devais me gaver de tas de pillules pour gérer mon stress. Ce n'était pas beau à voir ! Surtout, loin du hublot ! Heureusement, je n'ai jamais voyagé avec une autre personne. Ç'aurait été la honte autrement. Mon père est fidèle, au moins. À part l'avion, j'ai été assez bon pour m'inventer des prétextes pour ne pas monter dans les gratte-ciels ou autres. Il faut que je sois à au moins quinze mètres du sol pour ne pas me sentir en sécurité.
    AVEZ-VOUS QUELQUE CHOSE EN PARTICULIER ? ♦️
    Je pratique le tir et le tennis depuis longtemps, j'adore ça. Je raffole des jeux en tous genres. Quand j'étais petit, je voulais absolument gagner à tous les jeux de société. J'étais très mauvais perdant et je le suis toujours. Rendu dans le monde adulte, ma passion pour les jeux est devenue démesurée. Je vais régulièrement au casino et j'organise souvent des parties de poker avec des potes chez moi - notamment avec les trois C. Sinon, je suis un grand amateur de whisky et de vin, je m'y connais pas mal. J'en ai des réfrigérateurs pleins chez moi.
    COMMENT VOUS DÉCRIREZ-VOUS EN QUELQUES MOTS ? ♦️
    Dynamique, franc, ouvert, droit, volage, infidèle, romantique, passionné, manipulateur, calculateur, joueur, trompeur, très bon orateur, sportif, sarcastique, pessimiste, machiavélique, courageux, aventureux, jaloux, ambitieux, mauvais perdant etc.

    BEHIND THE SCREEN
    .

    présentation rapide ♦️ jeune québécois au nom de Charles qui adore écrire. (:
    avatar ♦️ hayden christensen.
    commentaire ♦️ design magnifique, contexte très original et structure intéressante avec une ville inconnue du public contenant des lieux à visiter absolument.
    le mot magique ♦️ code okay (justine)


Dernière édition par Alec D. Braxton le Dim 2 Mai - 21:18, édité 6 fois
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Alec D. Braxton

Alec D. Braxton

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♣ ARE YOU AFRAID ?
AGE: 26 ans
JOB: Avocat
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MessageSujet: Re: a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump EmptyDim 25 Avr - 15:13

    INSERT YOUR LIFE HERE
    .


    CHAPTER 1 ♦ WHEN A LITTLE BOY SEES LIFE IN COLOR, HE'S HAPPY

    a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump Carrouselicon1 a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump Carrouselicon2 a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump Carrouselicon3

    J'allais y arriver. Allez, encore un peu. Plus haut, plus haut. Un autre petit effort ! ÇA Y EST ! J'y étais arrivé. Cette fois, j'étais à mon plus haut. Je pouvais presque toucher ces nuages que Papa nommait cumulus. Je pouvais voler, j'avais des ailes !

    J'étais petit - et naïf. J'avais seulement cinq ans, j'étais un petit brin d'humain dans un univers gigantesque. Je n'étais même pas une fourmi, même pas un grain de sable. J'étais minuscule. Mais je visais grand. J'imaginais que j'étais un grand héros. Tous les « méchants » étaient à mes pieds. Et ça me plaisait. J'étais vantard, bavard, exubérant. Bref, le cliché d'un enfant heureux. Je rêvais de devenir astronaute, quoi. J'avais mon réseau de potes. À chaque fois que c'était la fête d'un de nous, on foutait le bordel en criant comme des fillettes. On se la pétait ! On était les petits gosses mignons qu'on voit à la télé. Et ce n'est pas tout... on faisait la cour aux filles ! À notre âge ! Boîtes de chocolats, roses... bien sûr, payés par nos parents. Ah, c'était le bon temps ! Aucun souci en tête, juste resté un minimoi classe ! J'étais le leader de ma « gang de petits monstres ». Je faisais craquer toutes les bonnes femmes avec mon petit minois.

    Assis sur cette balançoire, j'allais haut, toujours plus haut. Vous croyez que ça va mal finir ? Que je me suis cassé une jambe ou un autre truc horrible du genre ? Non, on n'entre pas dans le glaque, hein. J'ai fini par me fatiguer et j'ai descendu bien sagement. J'ai rejoint ma maison, quittant le parc. J'étais autonome et fier de l'être. Bah, faut dire que le parc était juste à côté de la maison, mais c'est un détail. Une fois chez moi, je suis allé embrasser ma mère comme un charmant petit bonhomme.

    J'aimais beaucoup Maman. Elle faisait carrière en danse. Elle était très professionnelle et gagnait bien sa vie dans le domaine. Mondialement connue, me disait Papa. Je m'amusais beaucoup à essayer d'imiter ses mouvements. Je me déhanchais n'importe comment. C'était adorable comme tout, ça oui. Ma mère doit avoir une bonne vingtaine de vidéos dans lesquels on me voit, petit gars entrain de danser comiquement. J'aimais peut-être beaucoup Maman, mais je la trouvais trop mère-poule et je lui piquais parfois de ces crises inutiles !

    Non, moi j'étais en admiration devant mon père et personne d'autre. C'était mon idole, tout ce qu'un mioche de mon âge pouvait rêver. Il n'était pas une super star de la danse. Non, c'était simplement un psychiatre prospère. Tous mes principaux traits de caractère viennent de lui. C'est un vrai tombeur ! Il m'a tout appris sur les filles. Il m'a dit comment roter, pisser debout, puis dehors... bref, vous voyez le genre ! C'était mon modèle, il me faisait faire tout ce que je pouvais rêver. Ou presque. Il y a quand même des limites, mais j'étais tout de même comblé.

    Gosse, j'étais cool et vif. J'avais de superbes notes à l'école. Toutes mes enseignantes m'adoraient. Je vivais dans une chic maison. Ma ville, c'était Wellington. Et je l'adorais. Idéale pour faire n'importe quelles aventures débiles dans une flore aussi riche ! Impossible de s'y méprendre, j'étais heureux. Oui, tu peux bien bâiller ! Le bonheur des uns fait le malheur des autres. Néanmoins, quelque chose va venir gâcher un peu le portrait, réjouis-toi !

    CHAPTER 2 ♦ WHEN ONE IS SEPERATED INTO TWO, NOTHING IS THE SAME

    a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump Img-145737zipgq a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump Coeur10 a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump Icnecanyouhearme

    On ne doit pas croire qu'un enfant est moins intelligent qu'un adulte. Comme ce dernier, il voit et il écoute. Il n'est pas stupide. Ainsi n'ais-je pas tardé à voir la tempête arriver.

    J'avais sept ans. Papa me racontait une de ses passionnantes histoires de coureur de jupons. Maman était dans la cuisine, préparant le repas du soir. Nous deux, on était assis juste à côté à la table à manger.

    « Alors, j'ai dis à mon pote... », me raconta Papa.

    Tout était normal. L'ambiance calme et tamisée de la pièce ne laissait rien présager quelque mauvaise chose. Pourtant, quelque chose allait bien venir ombrager la scène.

    « Va toucher les fesses de cette fille ?! Essaye de l'avoir dans ton lit ce soir ?! »

    C'était Maman. Elle avait coupé la parole de mon idole. Le giflant d'une réplique cinglante. Elle si douce d'habitude, je ne l'avais jamais vu comme ça. Jamais elle n'avait grondé mon père. J'ai découvert des cernes sous ses yeux. Elle me semblait tout à coup très vieille, dénuée de beauté. Le couteau qu'elle tenait à la main n'arrangeait rien. Des morceaux de poivron étaient éparpillés devant elle, vainqus. Son air menaçant ne me disait absolument rien qui vaille. J'étais stupéfait devant une telle pique, n'osant pas dire mot.

    « Ce n'est pas une chose à raconter à son enfant ! Franchement, tu vas l'influencer à faire... », cria-t-elle.

    Mais elle ne termina pas sa phrase. Elle partit en coup de vent, furieuse. Mon père courut la rejoindre. J'entendis des cris, puis une porte claquée. Je restais là, les bras ballants, absolument ahuri par ce que je venais de voir. Mes parents ne s'étaient jamais disputés. Ils avaient toujours eu l'air amicaux ensemble. Pourtant... En un éclair, deux explications me vinrent à l'esprit. Un, mon père était un coureur de jupons. Deux, ma mère était jalouse. J'ai pensé que mon père ne devrait pas être bien de rester avec une seule femme tout le temps. Il préférait sûrement être célibataire. Mais il voulait avoir un enfant... Bien sûr, je n'ai pas fait ce raisonnement d'un coup. En fait, je l'ai seulement compris plus tard. C'est dur à assimiler pour un enfant de sept ans ! Peut-être que mon père m'avait-il déjà expliqué quelques concepts qu'on voit d'habitude qu'à la puberté - sur les filles en d'autres -, mais je n'étais pas si mature pour autant !

    Bref, cette phase de ma vie a été assez compliqué. J'ai supposé qu'ils s'étaient déjà disputés auparavant - ailleurs que devant moi. C'était néanmoins fait, mes parents étaient officiellement séparés après seulement deux semaines. Ça a été dur à avaler, vous vous en doutez. Surtout pour un enfant unique qui était habitué à avoir tout ce qu'il voulait. J'ai versé des larmes, mais surtout de colère. La séparation entraînait plein de trucs désagréables. J'allais devoir passer d'une maison à une autre etc. Mais ce n'était que le début, mes yeux allaient encore plus se bouffir...

    Les décisions concernant la garde partagée ne se sont pas faites dans le calme. Moi, je n'avais pas mon mot à dire. J'étais là, témoin de tout ce qui se passait, la bouche close. Je pouvais passer pour impassible, mais mes yeux racontaient une toute autre histoire. Même le pire des cancres aurait pu y voir refléter mes souffrances à travers eux. La tristesse me rongeait sans cesse. Le seul moyen que je trouvais pour me libérer, c'était en pleurant. Les larmes coulaient en silence, elles partaient sans préavis.

    Ce fut sans doute la pire période de mon existence. Je ne pouvais pas croire que la situation s'était envenimée au point que mes parents doivent aller jusqu'en cour ! Car ils l'ont fait. J'entendais les deux avocats crier à tour de rôle. Ils voulaient, chacun leur tour, convaincre le juge que leur client avait une meilleure position pour me prendre sous sa garde. Je regardais tout ceci en silence, rangé au fond de la pièce, entre un oncle taciturne et une tante trop collante. C'est à cet âge que je commençai à être pris de passion pour le droit. Adieu l'avenir d'astronaute, je voulais devenir avocat ! Cela me semblait génial de trouver des bons arguments pour défendre le client. En plus, apparement que ça payait beaucoup... Aussi, réussis-je à rêvasser un peu comme autrefois.

    Tout le long que durèrent les délibérations, je dormais soit à la maison -gardée par mon père- ou à l'appartement -loué en hâte par ma mère. J'étais alors seul au monde. Je ne voulais plus voir mes potes. Fini les jeux, mon père ne me levait plus dans les airs en riant. Ma mère ne me bordait plus avec un oeil attendri dont elle avait le secret. Ça semblait être la guerre. Tout était froid, tout était d'un silence outre-tombe. C'était pénible, terriblement pénible. Et je m'en portais si mal ! Des cauchemars venaient souvent me visiter la nuit. J'entendais des cris d'enfant appelant à l'aide ; les miens. Puis, je me réveillais, trempé de sueur, le coeur affolé.

    Les procédures de divorce eurent lieu. Ma vie était une merde depuis bientôt six mois. Enfin, on décida de mon sort. La garde serait partagée équitablement. Mon père, ma mère... tous deux en ressortirent frustrés. Sans doute étaient-ils fâchés d'avoir investi autant dans des avocats... pour ça. Ils voulaient m'avoir pour eux tous seuls ! Hé, j'ai des limites ! Pensaient-ils vraiment que je serais capable de supporter que l'un d'eux disparaisse carrément de ma vie ?! Impossible ! Je voulais les voir tous les deux. Mon père était peut-être mon héros, il ne l'était désormais plus. J'avais vu à quel point ils avaient pu m'oublier durant leur querelle fatale...

    CHAPTER 3 ♦ WHEN A NEW LIFE BEGINS, WE WANT TO BE LOVED, OF COURSE

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    Le calme après la tempête. Comme des débris jetés à la dérive après un ouragan. Le vide. La mort. Du moins, une souffrance encore bien palpable. La maison que je connaissais tant, aimait tant a été vendue. Des étrangers sont venus la combler de nouveaux meubles, d'une nouvelle vie. J'avais le coeur en pièces quand je l'ai abandonnée. Je pleurais à chaudes larmes, accroché au bras de mon père comme un gamin de quatre ans. Je me suis assis sur la banquette de la voiture paternel et ai regardé ma maison s'éloigner encore et encore, par la vitre arrière.

    La somme rapportée par la vente a été partagé en deux. Ma mère a pris la moitié, a quitté son appartement temporaire et a acheté une maison à des kilomètres de chez moi dans la ville de Wanganui. Je l'avais déjà visité, une fois. Et je n'avais plus du tout envie d'y retourner. Mon père, quant à lui, est déménagé dans un autre quartier de Wellington. C'était donc officiel, j'avais perdu tous mes amis. Je savais que je pouvais quand même les revoir, mais je n'ai pas levé mon petit doigt pour manifester mon intérêt de le faire.

    Je n'avais plus envie de faire quoique ce soit. Il fallait que je m'intègre à une nouvelle école, une nouvelle vie... et ça non plus, ça ne me tentait pas. Mon autre vie était si facile ! Je ne dis pas que mes parents ne me donnaient plus ce que je voulais, mais ils étaient assurément plus distants. Ce qui me faisait le plus mal, c'était que ma « vie sociale » était tombée à l'eau. Mon statut, ma réputation étaient à refaire. J'allais devoir rencontrer de plus inconnus et bien paraître devant eux. Dans mon ancien quartier, tout avait été fastoche parce que mes potes, je les avais rencontré au berceau. Ici, tout était différent. Pourtant, je devrais m'y faire.

    J'ai compté anxieusement les journées avant la rentée scolaire. Ce serait une journée décisive. La promesse de l'espoir d'une belle vie ou celle d'un désastre assuré où je serais le petit nouveau moche. Mes parents avaient beau me dire que tout allait bien aller, je leur étais sourd.

    Finalement, le grand jour dû bien arriver. J'arrivai dans l'autobus, petit dans mes souliers. J'avais perdu tout ce qu'on pouvait appeler de l'assurance. Mais j'essayais de me montrer décontracté. Ma première crainte fut qu'il n'y ait plus un banc libre et que je doive m'asseoir avec quelqu'un d'autre. Et dans le pire des optiques, que celui-ci me rejette. Heureusement, mon arrêt était dans les premiers... Je trouvis donc une place libre où m'asseoir. Je regardai dehors, évitant de regarder quiconque.

    J'étais sauvé pour l'instant. Personne ne vint s'asseoir à mes côtés. Je ne savais pas s'il s'agissait là d'un bon ou d'un mauvais présage. Peu importe. Rendu à l'école, c'était une autre paire de manches. J'allais inévitablement devoir parler, sinon je passerais pour un muet. Ainsi dis-je mon premier mot dans cet endroit inconnu dans ma nouvelle classe. Je me suis trouvé une place. L'enseignante nous faisait face, un sourire aux lèvres. D'autres élèves sont arrivés. Les pupitres de la classe étaient placés en sept groupes de quatre. Mon groupe comptait alors que moi. Mais trois autres personnes sont venues combler les places libres. Il s'agissait de trois garçons. Ils semblaient tous se connaître. Aussi, leur conversation allait bon train. Quand ils s'aperçurent de ma présence, ils se turent tous en même temps. Je tentai de refouler le rouge qui montait à mes joues. Enfin, l'un d'eux rompit le silence, écartant le malaise :

    « Salut, moi c'est Cayden. Tu es nouveau ? »

    « Je, oui... enfin, oui... je suis nouveau. Mon nom à moi, c'est Alec », m'entendis-je répondre.

    L'autre sourit et on se serra la main. Je fis de même avec les deux autres. Chacun me déballa également son nom. Au final, ça donnait Cayden, Clyde et Caleb. Bien assortis, ces trois-là ! Avec mon petit Alec, je n'avais pas vraiment rapport, mais ils m'ont tout de même pris sous leur aile. Après quelques minutes de présentation encore, l'enseignante coupa le brouhaha. Elle se présenta à son tour et expliqua un peu comment l'année se passerait. Le temps passa, passa. Puis, elle demanda à la ronde qui était nouveau cette année. Je levai ma main timidement et découvrit qu'il y avait trois autres élèves de nouveau. Moi qui croyait que je serais le seul ! D'un coup, tout mon stress s'évanouit. Je me sentais désormais bien. Un immense soulagement me traversa.

    La première journée d'école se passa très bien et s'en alla de même pour les autres. Au bout d'une semaine à peine, les trois C m'avaient déjà donné rendez-vous au cinéma pour la fin de semaine. Ces gars-là étaient de vrais bavards, très, très sociables. Je sentais que j'allais me plaire parmi eux. Je m'imaginais déjà, entrain de reluquer des filles... Ils allaient tout m'apprendre sur celles de l'école, assurément. Effectivement, c'est ce qui se passa. Ils me détaillèrent chaque personne de notre niveau. Filles et garçons compris. Ils me pointèrent aussi tous les professeurs à se méfier. Bref, j'appris tout ce que je devais savoir - et bien plus, tout compte fait - grâce à eux. Pour vous faire un portrait du trio, je dirais que Caleb et Clyde ont les cheveux noirs, tandis que Cayden les a châtains, comme moi. En tout cas, plan social, ça commençait bien.

    Tout sembla aller de mieux en mieux. J'avais de bons potes, de nouvelles conquêtes, une belle école... en plus, mon père s'était vite remis du divorce. En fait, je le trouvais bien plus heureux qu'avant. Le seul hic, c'est qu'il invitait au moins trois femmes chez nous par semaine. Et ça ne lui dérangeait pas de les inviter à coucher. La nuit, j'entendais parfois des bruits suspects. Bref, ce n'était pas très amusant, mais au moins, je pouvais voir que mon père était heureux. De plus, il me demandait toujours mon avis sur les nouvelles femmes qu'il invitait. Il voulait savoir lesquelles je trouvais moches, lesquelles je trouvais canons !

    Je me gardais bien d'en parler à ma mère. En fait, je n'abordais plus aucun sujet qui concernait Papa avec elle. En parlant de Maman... on ne peut pas avoir tout ce qu'on veut. Elle restait chez elle comme une vieille veuve malade. Elle était malheureuse. Déprimée. Elle savait bien ce que faisait mon père, je n'avais pas besoin de le lui dire. J'avais beau essayer de la convaincre d'inviter des hommes, il n'avait rien à faire. Elle avait mis fin elle-même à sa relation avec mon père et elle le regrettait secrètement, je pouvais en mettre ma main au feu. De plus, elle perdait ses concours de danse l'un après l'autre. Sa cote de popularité diminuait sans cesse. Elle avait moins de contrats etc. Ce qui m'énervait le plus, c'est que je ne pouvais rien faire. J'étais impuissant face à son état. Et aucun adulte ne pouvait m'aider. En parler à mon père ? Jamais, je ne voulais pas l'emmerder avec ça. Et si je le faisais, qu'est-ce qui arriverait ? Il irait chez Maman pour essayer de la consoler ? Pfft, ma mère a de l'orgueil, elle le renverrait d'où il vient. Bref, il n'avait rien à faire. Seule est pouvait changer la situation. En attendant, j'étais prisonnier de séjours moroses chez elle. Je préférais encore mon père et je continuais de prendre exemple sur lui. Ma mère se fichait désormais de savoir si je prenais ses habitudes ou pas. Et ça m'arrangeait, j'avais une réputation de tombeur à faire.

    CHAPTER 4 ♦ WHEN WE BECOME OLDER, WE ARE FACED WITH DECISIONS

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    Les années avaient passé, je m'étais tranquillement remis des événements. J'avais maintenant de nouveau presque tout comme avant. Bien sûr, des séquelles restaient. Le meilleur exemple restait ma mère, marquée pour toujours. Rien n'avait été à faire avec elle. Au moins avait-elle tout de même réussi à inviter un ou deux hommes - qu'elle avait rejetés dans la minute. Elle avait aussi repris la danse et gagné quelques concours, mais ses étagères de trophées se remplissaient moins. Elle avait eu quelques bons contrats, dont une apparition dans un film qui fut applaudit par la critique. Je finis donc par ne plus me soucier d'elle. Elle était assez grande pour mener sa vie toute seule, franchement !

    J'entrai dans l'adolescence et ce monde me plut immédiatement. C'était la même chose pour les trois C. On s'entendait tous merveilleusement et on a eu tôt fait de commencer à faire des conneries inmaginables. J'ai sûrement sorti avec une bonne trentaine de filles tout le long de mon adolescence. C'était un monde fou, un monde que j'adorais. Qui était fait sur mesure pour moi. Mes premières expériences vinrent. Je goûtai à l'alcool et aux plaisirs du sexe très jeune. J'étais LE grand Don Juan de l'école, toutes les filles étaient à mes pieds. Mes dons de charmeur commencèrent à faire le tour de la ville. On parlait d'un jeune dévergondé romantique qui plaisait à tout le monde. Certains de mes anciens potes sont revenus me voir. Ils voulaient bien paraître à côté de moi. Mais je n'avais que faire d'eux, maintenant que j'avais mon nouveau cercle de proches. Mon père était très fier de moi. La puberté arrivée, il pouvait absolument tout me déballer ce qu'il voulait, il en était très content. Mon père a retrouvé sa place d'héros à mes yeux. C'est lui qui m'a tout expliqué la première fois que j'ai fait l'amour. Il m'a déniché des condons etc. Il organisait tout et en était très heureux. Nombre de fois m'a-t-il permis de faire une fête à la maison ! C'était super !

    Je commençai à prendre des décisions moi-même. Ainsi décidais-je de venir de moins en moins souvent à Wanganui voir ma mère. Au début, elle ne s'en rendit pas compte. Mais finalement, cela devint évident et elle en fut très choquée. Ceci eut pour résultat que je ne revins pas chez elle avant deux bons mois. J'étais absolument étourdi. Je me fichais que ma relation avec elle se détériore. Vous savez, l'adolescence... on croit que tout est permis. Et bien, je venais de réaliser une sacrée gaffe. Des relations comme ça, on peut pas se permettre de les détruire. J'ai eu de la chance de ne pas mettre un terme avec celle de ma mère. Et si je l'aurais fait, je pense que mon père se serait interposé. Il avait beau ne pas aimé son ancienne femme, elle restait la mère de son fils.

    Après la maternelle et le primaire, le collège et le lycée passèrent à leur tour. À dix-huit ans, je devais entrer à l'université. Je me rappelai ses heures passées au tribunal lors du divorce de mes parents. Mon choix fut facile. Le droit. Quatre années d'étude. Même si je savais que j'aimais bien faire la fête avec mes potes et tout et tout, je savais aussi que je voulais un avenir prometteur. Le métier d'avocat me convenait parfaitement. J'avais les notes pour, évidemment. Donc, c'est parti ! Je fus vite accepté à l'université Victoria, toujours dans ma ville, Wellington. Mes quatre années se passèrent sans embûches, je finis avec un diplôme à vingt-deux ans.

    Je devins avocat. Pendant un an, je ne fis absolument rien. Aucun client. J'attendais de dénicher... quoi ? Rien d'intéressant ne se passait à Wellington. Finalement, je ramassai mon argent et partai pour les États-Unis. Ce pays m'avait toujours fasciné, il m'intéressait beaucoup. J'avais envie de voyager, de voir du monde, alors pourquoi pas ? Plusieurs villes étaient à voir là-bas. New York, Los Angeles, Chicago... tant de merveilles à savourer du regard. Et de nouvelles aventures. Je quittai les trois C qui étaient toujours mes amis après tout ce temps. Cayden et Caleb étaient de jeunes médecins et Clyde, pharmacien. Tous des avenirs prometteurs. Encore une fois, cependant, je déteignais du lot. Eux avaient choisi la médecine, moi le droit. Peu importe... à chacun ses horizons ! Je partis donc direction New York.

    C'est là-bas que je pris sous mon aile un premier client. Une affaire de divorce. Facile, me disais-je. Tout alla effectivement pour le mieux. J'en ressortis avec une cause gagnée et une belle liasse de billets. J'étais fier, je me sentais brillant, au-dessus de mes affaires. Je continuai ma tournée américaine. Les grandes villes m'attirant toujours, je me rendis à Chicago. Je remplis encore une fois ma tâche d'avocat. Cette fois, je devais défendre un criminel. Enfin, c'est un grand mot. Le jeune garçon avait tiré quelques coups de feu dans un dépanneur, tentant de faire un hold-up. Ceci n'avait pas marché, pour tout dire. Il s'était fait prendre par la police. À moi de convaincre le juge qu'il n'avait pas voulu faire tant de mal que ça. En fait, il avait simplement tirer deux fois au plafond pour faire peur. C'était un pauvre type débraillé qui voulait de l'argent. Encore une fois, je gagnai ma cause. La peine fut peu sévère.

    Je décidai de descendre plus au sud. Je m'occupai de deux autres cas au Nouveau Mexique, puis j'entrai dans le territoire du Texas. C'est là que j'ai pris une décision importante. Défendre une jeune femme accusé de deux meurtres. J'avais eu une affaire de meurtre au Nouveau Mexique, mais là... c'était deux. J'étais peut-être étincelant en ce début de carrière, mais qui sait ce que je valais vraiment ? Étais-je vraiment capable de relever ce nouveau défi ? Même avec une intelligence remarquable... à quoi bon ? Je pensais que c'était assez décisif quant à savoir si j'étais vraiment un bon avocat... Je vous raconte comment j'ai décidé de prendre en charge le cas Herrington.

    J'étais fatigué. Je venais de sauver un gars de vingt ans de prison contre seulement deux ans. Le type en question avait fait un meurtre. Ça je ne pouvais pas le nier. Toutes les preuves étaient contre moi. Néanmoins, l'homme plaidait qu'il avait fait cela pour protéger sa fille d'une mort assurée contre son petit ami fou. J'avais réussi à le prouver, mais le père était quand même allé en prison. Je m'étais dit qu'il fallait que je sois réaliste, j'avais tout de même fait de l'excellente job. J'avais envie d'un peu de repos au soleil. Ça faisait quand même presque un an que je bossais dur aux États-Unis. J'ai donc décidé de me rendre en Californie, question de me laisser émerveiller par Los Angeles. Mais à la dernière minute, j'ai décidé de faire un tour au Texas. J'ai arrêté ma voiture au poste de police du coin pour voir les dernières affaires. Par simple curiosité. Et bien, ma « curiosité » allait me payer cher. Le gars m'a montré un dossier après l'autre, jusqu'à ce qu'on tombe sur celui de miss Herrington. J'ai mal dégluti. Cette fille-là était d'une beauté parfaite. Et elle était accusée de deux meurtres ! Je ne l'avais même pas en vrai, juste sur une photo. Mais mon coeur s'est mis à accélérer. Juste le regard qu'elle me lançait par l'image me faisait trépigner. Je voulais rencontrer cette fille, quoiqu'il arrive.

    Le soir venu, je m'étais trouvé un hôtel à Abilene et j'avais l'affaire en poche. Je rencontrerais ma jeune meurtrière le lendemain. Elle était encore mineure, c'était que plus intéressant. Moi, j'avais alors vingt-trois ans. Elle en avait dix-neuf. Puisque au États-Unis, on est majeur à vingt-un, elle était encore considérée comme mineure. Je me suis réveillé de bonne heure pour la rencontrer. Je me rappelerai toujours de ma rencontre. Elle était encore plus belle que sur la photo. Son regard noir en disait long. Une véritable caïd. Parfait. Depuis que j'étais arrivé au pays, je n'avais que bosser. Pourquoi ne pas mélanger relation amoureuse au travail ? Je lui ai offert un sourire étincelant. Elle était à moi. Elle n'aurait pas le choix de craquer sous ma charme. Je la sortirais de son pétrin. En retour, elle devrait bien me donner quelque chose en échange. Pas juste de l'argent. Non, l'argent ne me suffisait plus. Je cherchais autre chose.

    J'ai aujourd'hui vingt-six ans. Mary Jane Herrington en a vingt-deux. J'ai réussi à la sortir de son merdier. Elle est sortie de prison après seulement quelques minuscules mois. Entre-temps, j'avais plus ou moins réussi à l'amadouer. Cette fille était une vraie bête, presque impossible à dompter. Quand l'affaire fut terminée, je décidai quelque chose qui me surpris moi-même. Retourner à Wellington. J'en avais marre des États-Unis, je l'avais amplement visité. Il était temps de revenir à la maison. Au départ, je ne m'étais pas donné de date. Maintenant, j'en avais une. Il était temps de savoir si des affaires intéressantes étaient récemment arrivées au berceau. Mais je ne pouvais pas laisser de perle derrière moi. J'ai donc laissé une adresse d'hôtel et un billet d'avion à ma belle. Elle m'avait déjà confié qu'elle devait retrouver ses parents biologiques en Nouvelle Zélande. Quel hasard inattendu !

    Je suis donc parti, la laissant derrière moi. Mais je savais qu'elle viendrait, elle ne raterait pas son vol. Pourquoi rester dans un pays qui était probablement porteur de mauvais souvenirs ? Je ne savais pas grand-chose d'elle, mais si elle avait dû faire deux meurtres aux États-Unis, elle n'y avait sûrement pas connu des moments magnifiques. Le retour à la maison a été riche en émotions. J'ai été très heureux de retrouver les trois C et mon père. Mais mon retour signifiait que j'allais devoir faire des investissements. Je comptais m'installer en définitive à Wellington. Après que MJ fut arrivée et soit venue à l'hôtel indiqué, je lui ai donné ma nouvelle adresse : celle d'une superbe villa à Roseneath. Je me suis aussi acheté une BMW décapotable. Disons que mes heures de travail aux USA m'ont porté fruit !

    J'ai enfin retrouvé la chaleur du cocon natal. J'ai pu de nouveau m'éclater avec mes copains qui avaient d'ailleurs fait d'excellentes performances dans leurs carrières. Mon père a fait une grande fête pour me célébrer.

    « À mon fils ! Sa carrière ! Sa villa ! Et sa BM ! », s'était-il écrié.

    J'étais heureux de pouvoir souffler un peu. Je pouvais désormais me consacrer davantage à ma perle américaine. Nous entretenons tous deux une relation basée sur le jeu. Cette fille est absolument mystérieuse et j'adore apprendre de ses petits secrets. Sinon, je commence à réaliser que je vais devoir me remettre aux affaires. J'ai donc fait un tour au poste de police l'autre jour. C'est là que j'ai eu connaissance des murmures chuchotés ici. Je ne m'en étais pas encore rendu compte, mais de nombreux meurtres se passent tout à coup dans le coin, à Makara River. Ainsi, je me suis trouvé un nouveau client. M. Hastings, accusé d'un de ces meurtres.

    Bref, ça promet en nouvelles aventures.


Dernière édition par Alec D. Braxton le Jeu 6 Mai - 1:01, édité 39 fois
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Mary Jane Herrington
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MessageSujet: Re: a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump EmptyDim 25 Avr - 15:33

    Hayden t'est réservé pour une semaine I love you
    Merci encore d'avoir pris le scénario dream
    Bienvenue sur le forum & bonne chance pour ta fiche bigsmile
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Vangelis Castell
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MessageSujet: Re: a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump EmptyDim 25 Avr - 16:13

Le Québec est avec noooous ! roock I love you
Bienvenue & bonne chance pour ta fiche I love you
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Angel McGregor

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MessageSujet: Re: a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump EmptyDim 25 Avr - 16:41

Bienvenue waaa waaa
& Bonne Continuation jap
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Alec D. Braxton

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MessageSujet: Re: a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump EmptyDim 25 Avr - 20:29

    Merci beaucoup à vous trois. (:
    Yeeeaah, vive le Québec. rire
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Sloan Brown

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MessageSujet: Re: a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump EmptyLun 26 Avr - 18:57

    bienvenue sur le forum bigsmile
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MessageSujet: Re: a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump EmptyLun 26 Avr - 18:58

Hayden I love you bienvenue sur ES et bon courage pour la suite. Wink
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Elektra Storm

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MessageSujet: Re: a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump EmptyLun 26 Avr - 20:00

bienvenue I love you
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Alec D. Braxton

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MessageSujet: Re: a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump EmptyLun 26 Avr - 23:16

    Ah, un gros merci, vous trois. bigsmile

    EDIT : Voilà ma fiche terminée. Amusez-vous bien. rire
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Mary Jane Herrington
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MessageSujet: Re: a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump EmptyLun 3 Mai - 16:55

    Je vais lire çà de suite fouet
    Tu es validé I love you Amuse toi bien sur le forum hin
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Vangelis Castell
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MessageSujet: Re: a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump EmptyLun 3 Mai - 17:53

♦️ mood: Do you want to play with me ? | est-ce que ça marche aussi pour une personne extérieure à MJ ? (: *baaf*
Tout ça pour dire que je kiffe ta fiche. bigsmile
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Alec D. Braxton

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MessageSujet: Re: a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump EmptyLun 3 Mai - 21:09

    Aaaah, merciiii. rire

    Vangelis, c'est sûr que ça me fera plaisir d'élaborer un lien avec toi. J'avais déjà d'ailleurs fait en sorte qu'on soit voisins en écrivant 1665, Roseneath dans mon profil. MDRR' On revoit ça dans ton topic de liens. Wink
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MessageSujet: Re: a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump a l e c ♦ life is a game of cards whose heart is not trump Empty

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