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VANGELIS ♦ give me your heart and your soul

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Vangelis Castell
CRUELLA ADMIN ♦ one little angel face and you can rule your world
Vangelis Castell

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MessageSujet: VANGELIS ♦ give me your heart and your soul VANGELIS ♦ give me your heart and your soul EmptyDim 18 Avr - 9:38


VANGELIS ♦ give me your heart and your soul Dewaw4
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vangelis castell
19 ans / 6 mai 1991

AND YOUR POKER FACE ?
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NOM AU SEIN DES VALTAFËA ♦️ Aglaïa
ÂGE RÉEL ♦️ 151 ans
DATE DE NAISSANCE ♦️ 6 mai 1840
DATE DE RECONVERSION ♦️ 4 juin 1859
LIEU DE RECONVERSION ♦️ Magenta, ITALIE

LITLLE SOME PRECISIONS
.

QUE FAITES-VOUS A WELLINGTON ? ♦️ J'y habite depuis environ un an. Je ne sais pas vraiment pourquoi je m'y suis installée. Encore une fois, c'est mon instinct sauvage qui m'a guidé ici. Les grandes collines sont parfaites pour y faire du repérage et les montagnes sont atrocement pratiques pour obtempérer à nos petits amusements. C'est un lieu de vie. Des gens, y a que ça. Nuit, jour, pluie, soleil, centre-ville, plage, y en a toujours le temps, toujours, partout. C'est tellement plaisant de devoir me faire violence pour ne pas les attraper un par un pour leur sauter dessus. Vous savez, 151 ans, c'est considéré comme jeune, chez nous. J'ai encore des attitudes gourmandes un peu trop présentes. Mais je travaille sur moi, et je réussis plutôt bien. Je me dis que c'est bien meilleur quand on attend, patiemment. Il faut juste attendre que le vinaigre prenne à la sauce pour que ça devienne piquant et carrément instable.

QUELLES SONT VOS PROIES FAVORITES ? ♦️ Les gars plus vieux que moi, sans hésitation. Ces petits cons qui se croient tous permis avec les femmes. Nan, en faites, il peut être très intelligent et particulièrement charmant, j'en aurai rien à faire. Ce sont tous des cons. J'aime jouer d'eux. C'est tellement drôle et grisant de les sentir vaciller sous mes doigts tortueux, de les entendre me supplier de les lâcher ou, mieux, de les achever. La roue tourne. J'agis en mon âme et conscience - enfin, façon de parler - car je ne fais que rendre justice. Ma justice par mes propres moyens. Plus ils sont effrayés et plus cela m'excite. J'y peux rien.

ÊTES-VOUS SATISFAITE DE VOTRE CONDITION DE VALTAFËA ? ♦️ Les premiers temps furent durs, je ne peux pas le nier. Je me suis beaucoup battue avec Arsene. Il avait beau être plus fort physiquement - et mentalement, aussi - j'en avais que faire ; je lui en voulais. Je lui en voulais de m'avoir rendue comme ça. Je ne voulais pas achever des vies. La jolie excuse. Après, j'ai découvert que je pouvais me venger. Me venger du seule souvenir humain qui me restait encore, à savoir ma mère mourant à cause d'un de ces soldats de malheur. La femme était faible et l'homme considéré comme fort. Donc, à l'heure actuelle et grâce à ma condition, je peux montrer que c'est faux. La femme n'est pas faible, bien au contraire. Les hommes sont terriblement impuissants devant nous, c'est un fait. Donc oui, je suis parfaitement satisfaite de ma condition de Valtafëa.

VOUS AVEZ BIEN ENCORE UNE PART D'HUMANITÉ, N'EST-CE PAS ?
♦️ Vangie dort peu. Elle n'a pas besoin de beaucoup de sommeil et elle trouve que c'est une perte de temps incroyable. A voir si c'est un phénomène humain.
♦️ Il n'est pas rare qu'elle s'en roule un, ne serait-ce que pour attirer les mecs. De toute façon, on lui a déjà fait la réflexion qu'elle n'avait pas besoin de joint ou quoique ce soit pour planer. Il faut dire que juste l'odeur délicieuse corporelle de l'humain suffit à la rendre folle.
♦️ Elle n'a pas de souvenirs quand elle était humaine, mise à part sa nuit avec Black Downey en 1857 et l'instant où sa mère est morte. Son père a été retrouvé mort sur un champ de bataille, quelques jours après sa transformation.
♦️ Elle ne reste jamais très longtemps dans le même endroit ; après tout, les humains pourraient venir à se poser des questions.
♦️ Elle ne se sépare quasiment jamais de sa dague, le seul souvenir qui lui reste de son humanité ; celle qui a transpercé son corps il y a bien des années.
♦️ Si elle adore torturer les humains, en revanche, elle affectionne les animaux. Elle ne supporte pas qu'on touche à eux et le faire devant elle reviendrait à vous la mettre sur le dos. Tout simplement.
♦️ C'est une conductrice très habile, d'où sa confiance démesurée quand elle appuie sur l'accélérateur.
♦️ Il est rare qu'elle embrasse. C'est peut-être une réflexion stupide à souligner mais elle se connait que trop bien quand elle embrasse. Elle se refuse d'être vue comme une trainée. Et puis, c'est une façon pour laisser son partenaire s'enflammer un peu puis le frustrer.


COMMENT VOUS DÉCRIREZ-VOUS EN QUELQUES MOTS ? ♦️ cynique, sadique, joueuse, folle, sûre d'elle, violente, impulsive, lunatique, gourmande, comédienne, menteuse, manipulatrice, rancunière, observatrice, charmeuse, charismatique, inconsciente, têtue, méfiante, sauvage, casse-cou, indépendante, aventureuse, instable, moqueuse, rebelle, excentrique, volage.

INSERT YOUR LIFE HERE
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    CHAPTER ONE ♦️ ITALY in 1859
    CHAPTER TWO ♦️ BRAZIL in 1900
    CHAPTER THREE ♦️ ENGLAND in 1938
    CHAPTER FOUR ♦️ GREECE in 1943
    CHAPTER FIVE ♦️ NEW ZEALAND in 2009
BEHIND THE SCREEN
.

présentation rapide ♦️ émilie, 18 ans, plus connue sous cristalline, sortant du bidon de flow, liée à jamais à maj, attirée incroyablement par le lit de jen et aime son petit monde douillet. je vous promets d'être d'une grande gentillesse dans ma domination suprême naturelle. (:
avatar ♦️ kstew
commentaire ♦️ on gère, forcément. (h) je choisis pas n'importe qui pour travailler avec moi, que pensez-vous.
le mot magique ♦️ comme si j'allais vous le dire !


Dernière édition par Vangelis Castell le Dim 18 Avr - 22:11, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: VANGELIS ♦ give me your heart and your soul VANGELIS ♦ give me your heart and your soul EmptyDim 18 Avr - 9:38


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♣ CHAPTER ONE / ITALY (1859)
.

« Maman ! MAMAAAAN ! » Elle s'époumonait. Elle criait à en perdre la voix, tentant de se déchainer contre les bras de militaire français qui lui parlait dans la langue de Molière. Non seulement elle ne comprenait pas mais en plus, elle n'entendait rien. Seule la vision de sa mère mourante, au milieu de ce qui venait d'être dévasté par les autrichiens suffisait à la rendre complètement insensible à ce qu'il se passait autour d'elle. Elle voulait partir de ces bras qui l'empêchaient de se ruer vers sa mère. « Mademoiselle, vous ne pouvez pas rester ici. Vous devez fuir la ville avant qu'il ne soit trop tard. » Fuir avant qu'il ne soit trop tard ? Mais qu'avait-elle à perdre, de toute façon ? Son père était sûrement mort sur le champ de guerre, quelques jours plus tôt, et sa mère agonissait en plein milieu de la place, dépouillée et salie, pleurant et suppliant le Seigneur qu'il vienne la chercher. Vangelis avait mal au ventre, aux reins, à la tête, aux bras, aux jambes, aux yeux, aux oreilles, partout. Elle n'en pouvait plus. Quand elle fut assez loin, l'officier la lâcha et retourna à ses services, la laissant seule. Vangie pleurait jusqu'à la dernière larme, jusqu'à ce qu'un coup de dague sauvagement planté au niveau de son ventre l'achève et la fasse tomber en avant. La jeune fille de dix-neuf ans porta la main contre elle et fut avec effroi du sang qui coulait en abondance. C'était donc sa fin à elle aussi ? Elle se hissa à l'aise de la première poubelle qu'elle croisa pour chanceler vers une ruelle miraculeusement désertique - certainement que les autrichiens étaient déjà passés par ici pour dépouiller les maisons. Vangelis se trouvait à suffoquer en se tenant le ventre, le visage meurtri. Elle savait que son heure était arrivée. Il y avait de la poussière partout, des coups de fusil se faisaient entendre, des hurlements aussi. L'atmosphère était lourde, insoutenable et elle avait déjà perdu toute sa famille. Et il passait par là. Arsene, en bon Valtafëa, était irrémédiablement attiré par les instants de guerre. Celle de Magenta ayant débutée alors qu'il se trouvait dans les environs, il se disait bien qu'il allait pouvoir y savourer quelques âmes. Et son regard ténébreux tomba dans cette ruelle. Une jeune italienne avait son sang qui la suivait à la trace et cela ne pouvait que l'attirer et le pousser à voir. Vangelis n'était pas allée très loin dans son rampement. Comme si elle pouvait, de toute façon. Elle s'arrêta à mi-parcours et s'écroula de tout son long, ses bras abandonnant toute force, qui semblait s'être évanouie. Elle appelait sa mère, doucement, la tête entre ses bras, l'air vraiment abattu. Elle était comme tous ces autres gens, elle attendait qu'on l'achève. Elle voulait qu'on l'enlève, qu'elle puisse rejoindre sa mère, et sûrement son père. Quand ses oreilles entendirent un bruit perceptible, Vangie leva brièvement les yeux par-dessus son bras alors qu'Arsene se mettait accroupi devant elle. La jolie brune eut le visage qui se tordit. « Achevez-moi. S'il vous plait. Ôtez-moi la vie. Par pitié, je ne supporte plus la douleur. » Sa voix était suppliante, Arsene en était frappé. Ce visage était réellement meurtri, comme ce corps qui laissait échapper bien trop de sang. Cette moue paraissait bien trop angélique, bien trop innocente pour devoir supporter un pareil châtiment. La demoiselle avait reposé sa tête entre ses bras alors il la prit par les bras et la releva doucement contre le mur, toujours assise. Il avait pitié d'elle. Pour la première fois, il avait pitié d'un humain. La jeune fille se laissa faire, commençant à murmurer des supplications à voix basse, les paupières à peine relevées, comme fatiguée de tout ceci. Les explosions continuaient à retentir au loin, ainsi que les cris des habitants, rendant l'atmosphère encore plus lourde. Elle avait chaud mais surtout, elle souffrait. Comment se faisait-elle qu'elle respirait encore ? Des larmes parlaient sur ses joues, roulant jusqu'à arriver de bord et tomber sur son vêtement, une jupe totalement sale et déchirée, qui ne ressemblait plus à rien. Mais elle s'en fichait. Elle s'en fichait d'être belle ou non, d'être bien habillée ou pas. Elle voulait juste mourir. Cela était-ce si compliqué ? Pourquoi on ne l'avait pas touché en plein cœur ? Pourquoi est-ce que cet imbécile d'autrichien avait mal visé ? Et pourquoi ce jeune homme en face d'elle ne faisait que la regarder, sans rien faire ? Une de ses mains ensanglantées attrapa celle du jeune inconnu, comme pour capter son attention, qu'elle possédait déjà sans le savoir. « S'il vous plait. » Une simple demande dans un doux murmure prononcé à voix basse. Il n'avait pas décroché mot depuis son arrivée, se contentant de la fixer. Elle le sortit alors de sa transe, alors qu'il semblait carrément envoûté par cette image qu'elle offrait. Vangelis relâcha l'emprise de sa main, ses membres répondant difficilement à ses attentes. Enfin, Arsene lui ferma doucement les yeux tout en attrapant son autre main en retour. « Cela ne sera pas douloureux. Je te le promets. » Vangie perdue totalement connaissance, n'ayant que pour dernier souvenir cette phrase. Elle s'est réveillée deux jours plus tard, en forme, une santé parfaite mais une appétit d'ogre. Un bien drôle appétit, d'ailleurs. « Bon retour parmi nous, Aglaia. »

♦️♦️♦️♦️
VANGELIS ♦ give me your heart and your soul Vf9h0l

♣ CHAPTER TWO / BRAZIL (1900)
.

« Je vais partir. » Arsene lève les yeux et ralentit remarquablement le pas quand il entendit ce que Vangelis venait de dire. Elle rigolait, n'est-ce pas ? Mon Dieu qu'elle ne pouvait pas être sérieuse ! Ce n'était pas possible. Elle ne pouvait pas se défaire de lui aussi facilement, aussi rapidement, de façon irréfléchie et surprenante. Non, elle ne pouvait pas. Il la dévisagea lentement, comme pour savoir si elle ne mentait pas, comme s'il attendait à ce qu'elle se mette à rire tout en lui disant qu'il était vraiment trop idiot. Mais la demoiselle resta de marbre, à soutenir son regard, l'air d'attendre en retour à une réponse. « Tu pourrais avoir l'amabilité de répéter, s'il te plait ? » Vangelis trépigna tout en grommelant dans sa barbe ; comme s'il ne l'avait pas compris ! « Tu m'as toujours répété que tu avais les oreilles fines donc tu as dût très bien entendre ce que je viens de dire. » Arsene la regarda, le visage fermé, avant de se rapprocher d'elle en une vive seconde, plaquant ses deux mains sur les deux côtés de tête de la demoiselle. « Angel, c'est une plaisanterie ? Pour l'amour de Dieu, dis-moi que c'est une jolie petite blague de mauvais goût. » La jeune fille resta silencieuse, allant en contradiction directe avec les propos du jeune homme. Ce dernier se redressa et la lâcha avant de reculer de quelques pas pour frapper magistralement dans un arbre. Vangie en sursauta légèrement, surprise d'une telle réaction. Mais bien vite, elle se mit elle aussi sur ses grands chevaux. « J'ai besoin d'être un peu seule, Arsene ! Ce n'est pas bien compliqué à comprendre ! J'en ai marre d'être suivie. En plus, j'ai toujours l'impression d'être une gamine. Hors, je ne suis PAS une gamine. Je crois que j'ai acquis assez pour me débrouiller toute seule. » Arsene eut un rire froid tout en se tournant vers elle. « Te débrouiller toute seule ? Mais... Tu vas te faire attraper en un rien de temps dès que tu sortiras d'ici ! Tu es encore trop jeune, trop intrépide, trop gourmande, trop inconsciente, tu ne sais pas ce que s'est d'être seul ! » La jeune brune croisa les bras, le regard flamboyant, bien décidée à ne pas se laisser abattre ni impressionner par le jeune homme. « Et tu comptes faire quoi ? M'attacher à un arbre pour me forcer à rester avec toi ? » Arsene lui jeta un regard mauvais. « Effectivement, ça serait une idée envisageable, à mon sens. » De toute façon, il était clair que Vangelis n'était pas prête à envisager de passer de nouveau quarante prochaines années avec lui. Bien sûr, Arsene a été beaucoup de choses, pour elle. Son professeur, son guide, son ami, son confident, son ennemi et il a bien même failli être son amant. Mais il était temps pour elle d'y découvrir un peu le monde à sa façon, toute seule. Elle était persuadée de ses capacités de survie et ce n'était certainement pas lui qui allait la faire douter. « Tu ne me forceras à rien. Si je veux partir, je partirai. N'essaie pas de me retenir, tu n'y arriveras pas. Ce n'est pas une décision que j'ai prit sur un coup de tête ; j'y es réfléchie, figures toi, au cas où cela t'impressionnerait. Et je peux me montrer bien plus maligne que toi, tu ne l'ignores pas. » Ses mains tremblaient et pourtant, Vangelis tentait de rassembler le maximum de sang froid qu'elle pouvait avoir. Ce fut bien dommage qu'elle n'avait pas sa petite dague sur elle, elle aurait pu lui être assez utile, à ce moment-là. Arsene se tenait droit et dos à aller, la main posée sur le trou qu'il venait de faire dans l'écorce. « Je persiste à croire que c'est une mauvaise idée. Mais j'ai bien appris que tu étais têtue et carrément bornée donc si c'est ta décision, je la respecterai. » Vangie eut un léger sourire victorieux pour elle-même avant de s'approcher doucement vers lui. Lui faisant face, elle caressa tendrement sa mâchoire de son doigt, son visage à quelques millimètres de celui du jeune homme. « Tu seras fière de moi. J'en fais le serment. » Son doigt glissa sur les lèvres du jeune homme alors qu'elle lui embrassa la joue, de façon délicate, comme si elle voulait qu'il ne l'oublie pas. Comme s'il pouvait. Vangie baissa légèrement la tête en laissant sa main retomber et en s'éloignant un peu de lui. « Je te rends liberté et solitude. » Et elle disparut, l'abandonnant dans cette verdure brésilienne.


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MessageSujet: Re: VANGELIS ♦ give me your heart and your soul VANGELIS ♦ give me your heart and your soul EmptyDim 18 Avr - 9:38


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♣ CHAPTER THREE / ENGLAND (1938)
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« C'est hors de question. » Vangelis soupira une énième fois en stoppant ses cent pas pour prendre le poignet de son amie. « Lilith, tu n'as pas le droit de m'abandonner. Tu as promis de m'aider. On ira jusqu'au bout. » Lilith, ou plutôt Elizabeth, soutenait le regard clair de la jeune fille. Elle avait l'air décrété à ne pas la suivre dans cette manoeuvre et seul Dieu savait encore pourquoi. Elles avaient eut de la chance jusqu'à maintenant. Mais cette chance ne risque-t-elle pas de s'effriter, au bout d'un moment ? Ce fut cette pensée qui fit secouer la tête la plus vieille des deux, qui recula d'un pas tout en dégageant l'emprise que l'autre avait sur elle. « Non. Aglaia, c'est trop risqué. C'est totalement fou comme idée. Cela dépasse totalement la conscience humaine. Non, hors de question. Je ne te suivrai pas pour cette fois-ci. » Vangie sentit son visage s'assombrir ; elle perdait patience. Pourtant, elle était connue pour avoir un sang froid plutôt remarquable, préférant toujours prendre tout au second degrés. C'est bien plus drôle. Même quand cela était dramatique. Mais là, étant une des principales actrices de la scène, elle ne rigolait pas. Elle foudroyait littéralement Lizzie du regard, qui ne semblait nullement impressionnée mais qui ne devait pas non plus se sentir très rassurée. Elle avait beau avoir plus d'un millénaire d'avance sur elle, cette gamine était capable de bien plus qu'on ne pouvait le penser. Et c'était d'autant plus déstabilisant qu'elle ne bougeait presque plus avant de pousser un cri qui fit sursauter Elizabeth. « Non de non, Elizabeth, tu ne peux pas faire une chose pareille. Tu ne peux pas ME faire une chose pareille ! » Vangie s'avança vers elle, en ouvrant les bras, tous ses traits tendus par une colère soudaine. Par la barbe du Seigneur, elle ne peut pas lui faire ça, pas à elle, pas maintenant ! D'une démarche rapide qui leur était totalement typique, la jeune fille se retrouva de nouveau près de son amie, à lui tenir bien plus fermement le poignet, jusqu'à voir Lizzie en tirer une légère grimace. « Tu ne m'obligeras en rien. Je suis encore libre de mes faits et gestes. Et je ne veux pas perdre ma liberté pour ton petit plaisir personnel. » Vangelis ne lâchait cependant pas prise et avançait en même temps que Lizzie reculait. Ses sourcils se froncèrent et son visage devient sévère et menaçant, ce qui pouvait être flippant quand on voyait ce visage habituellement poupon et toujours ironique. « Mon petit plaisir personnel ? Tu ne semblais pas si réticente, avant. En attendant, je préfère passer pour une égoïste que pour une traitre. » Elizabeth se redressa légèrement tout en se stoppant net. Vangie était à quelques centimètres d'elle et limite si leurs respirations ne caressaient pas mutuellement leur visage. L'ambiance était tendue et avait perdu en chaleur. Elles ne se quittaient pas du regard. On pouvait sûrement les comparer comme deux animaux sauvages prêtes à se jeter dessus. « Lâche moi, Vangelis. » Un conseil ? Non, un ordre. Et la concernée l'avait bien sentit. Elle soutenu encore le regard de son amie pendant un instant avant de la lâcher tout en la poussant. « Tu peux disposer. Je ne traine pas avec des traitres. Et encore moins avec des lâches. » La moue mauvaise, Vangie tourna le dos et commença à partir mais la porte lui fut claquée alors qu'elle s'apprêtait à la traverser. « Je ne suis pas une traitre et une lâche. » La jeune brune s'avança. « Alors prouves-le. » Vangie lui tendit une clef, un air de défi qui animait ses yeux. Elizabeth baissa les yeux vers l'objet, l'air hésitante. La jeune Castell commença à avoir un rictus ; elle ne résistera pas longtemps. Elle se mordilla légèrement la lèvre alors que son amie levait le visage vers elle. Une lueur mesquine animait la plus jeune, soudainement et de nouveau excitée à ce qui allait les attendre. Elle combla les quelques pas qui les séparaient pour aller titiller Lizzie de l'engin. « Allez, Lilith. Tu adores ça. Prends cette clef et fais ce qui fut prévu. » Elle lui caressa doucement les cheveux. Elizabeth savait tellement bien se confondre parmi cette bourgeoisie anglaise. « Et puis, ce n'est pas la première fois, n'est-ce pas ? » Elizabeth ferma un instant les yeux avant d'attraper la clé d'une poigne forte en les ouvrant. « D'accord. » Vangie eut un sourire de victoire qu'elle tenta de masquer en se mordant une nouvelle fois la lèvre. Ses doigts glissèrent sur la joue de son amie avant de relâcher la pression de son bras le long de son corps. « Parfait. Tu sais que j'ai besoin de toi. » Elizabeth ne souriait pas et ne réagissait à peine. Certainement qu'elle se maudissait une nouvelle fois. Elle venait une nouvelle fois de craquer, de baisser les bras et de se soumettre à l'idée tordue de son amie. Tordue et risquée mais Ô combien palpitant. Vangie en jubilait d'avance. Et elle sentait que son amie ne pouvait jamais batailler très longtemps, tellement que l'appât du gain et le but étaient alléchants. Elizabeth se dirigea vers la porte. « Tu me retrouves dans un quart d'heure dans la grande salle. Je ne devrai pas être très longue. »

♦️♦️♦️♦️
VANGELIS ♦ give me your heart and your soul 2a7eg6t

♣ CHAPTER FOUR / GREECE (1943)
.

« Ce que j'ai entendu était donc vrai... » Étalée paresseusement sur le sable fin, Vangelis sentit quelqu'un lui faire de l'ombre. Exactement la même personne qui venait de prendre la parole et, par conséquent, la déranger. En temps normal, elle aurait prit un être très embêté et l'aurait envoyé sur les roses directement. Mais cette voix, elle aurait pu la reconnaitre entre milles. Alors, ses paupières s'ouvrèrent brutalement pour avoir la vision d'un soleil plutôt nuageux et d'une apparence physique qu'elle n'ignorait pas. Certes, ses souvenirs d'humaine étaient plutôt flous mais, elle ne savait pas trop pourquoi, lui était resté dans sa tête, en même temps que la nuit passée. Surtout de la nuit passée. A vrai dire, c'était la seule chose qui lui restait de sa première rencontre avec lui. Mais Vangie était plus que surprise de le voir. A vrai dire, le mot n'était rien comparé à la palpitation engendrée à cette prise de conscience. Elle fronça les sourcils tout en redressant le buste, le regard levé vers son interlocuteur. « Qu'est-ce que tu fais ici ? Et que... » Il soupira tout en jetant un bref regard dans les environs ; la plage était quasiment déserte. « Tu n'es pas la seule a avoir eut l'âme aspirée, ma jolie. » Vangelis se désintéressa de lui en déviant le regard en face d'elle avant de relever entièrement son buste. Ainsi donc, Black Downey était un Valtafëa. Bizarrement, ça ne l'étonnait pas. Au contraire, ça expliquait même certaines choses. « Ne me dis pas que tu m'as poursuivi jusqu'ici, tout de même, comme un chasseur derrière sa proie ? » Black eut un léger rictus qui se voulait être un sourire alors qu'il prenait place à ses côtés. La jeune fille se décala légèrement, tentant de mettre de la distance entre eux. « Nuit et jour. Tu m'obsédais, si tu savais. Et je me retrouve le cœur brisé qu'un autre est pu le faire avant moi. » Il posa sa main au niveau de son torse, l'air terriblement meurtri et douloureux ; elle le frappa durement. Il se foutait d'elle, carrément. « Espèce de goujat. Tu es vraiment un idiot fini, mon pauvre. » Vangelis commença à se relever mais Black la retient par la main, la forçant ainsi à rester assise. « Ne le prends donc pas comme cela, Angel. » Il s'approcha lentement de son cou, où il pouvait sentir les membres doucement affolés de son ancienne partenaire. « Et puis, ce n'était pas ce que tu disais, il y a quelques années... » Il déposa délicatement ses lèvres sur la peau brûlante de la jeune fille, restée bien trop longtemps au soleil. Cette dernière émit un léger soupir, s'abandonnant quelques brèves secondes, avant de reprendre ses esprits et de le repousser à bout de bras et de lui jeter un regard noir. « J'ai changé, Black. J'ai 79 ans, maintenant, plus dix-sept ans. » Il ne prit nullement compte de ce refus d'avance. Bien au contraire, il en profita même pour s'avancer un peu plus contre elle. « Pour une vieille de 79 ans, tu te portes vraiment bien. Tu possèdes encore tous tes charmes. Une peau laiteuse... » Son doigt se mit à parcourir son cou et le haut découvert de sa poitrine. « Des formes toujours aussi bien définies... Une odeur corporelle absolument délicieuse... » Black lui murmurait doucement à l'oreille, plongeant son nez dans la chevelure de la jeune fille pour appuyer son dernier propos. Vangelis eut un léger chatouillement alors que le doigt baladeur descendit le long de son bras. Elle tenta cependant de ne pas réagir mais quand il lui attrapa la main, elle le repoussa de nouveau et se mit rapidement sur ses pieds. Lui au sol, elle jouait de sa domination physique, même si elle n'était pas très grande. « Je ne veux plus rien avoir avec toi, Downey. Tu m'entends ? » Elle tourna ensuite les talons et commença à partir. « Tu n'es vraiment pas drôle, Angel. Tu pourrais au moins avoir un minimum de pitié et de reconnaissance pour un preux combattant. » La guerre. Cette fameuse et fichue guerre. Elle n'avait pas quitté la Pologne pour rien. Et à cause de cette guerre, elle avait perdu la trace d'Elizabeth depuis un an. Séparées quelque part vers l'Autriche, Vangie ignorait où son amie pouvait bien se trouver. Elle était tellement vieille, de toute façon, qu'elle ne se faisait guère de soucis. Mais il était hors de question pour elle d'offrir quoique ce soit à cet homme. Pourtant, il était arrivé à la faire défaillir en quelques secondes. Mais elle avait été assez idiote la première fois, elle ne le sera pas de nouveau. Alors, Vangelis continua sa marche dans le sable. Black ne semblait pas vouloir la rattraper, ce qui était plutôt une bonne chose. Elle ne se risqua pas un regard en arrière pour certifier son absence ; ce n'était pas important. Et puis, quelques secondes après, des gouttes se firent sentir. Elle leva les yeux vers le ciel, l'air désespéré, avant de se réfugier vers la première grotte qu'elle croisait - au pied des falaises, ce n'était pas bien compliqué. La jolie brune s'avança sans grande attention vers l'intérieur, avant que des pas derrière elle se fassent entendre. « Nous voilà tous les deux coincés ici. Quelle tristesse. » Vangelis roula des yeux tout en continuant d'avancer avant de se rendre compte que ce n'était qu'un vulgaire cul-sac. A peine elle se retourna que Black se tenait à quelques centimètres d'elle, plaçant sa main par-dessus son épaule, la bloquant ainsi contre la paroisse. Vangie soupira légèrement, laissant son dos se glisser dessus, ne cherchant même pas à contourner la masse corporelle qui lui bouchait le passage. « Il semblerait qu'on y soit pour un moment. Que souhaites-tu qu'on fasse pour passer le temps ? » Sa voix était pleine de sous-entendus, appuyé par la caresse qu'il faisait de se main libre avec une mèche brune de la demoiselle. Cette dernière regarda par-dessus son épaule avant de le regarder en front face. Mon Dieu, il était vraiment séduisant. En 62 ans, il n'avait pas prit grand chose. Peut-être ce trait qui traçait un peu plus sa mâchoire. Ou peut-être que la veine qui traversait son cou n'était pas aussi visible auparavant. A vrai dire, elle ne s'en souvenait plus vraiment. Alors, Vangie glissa sa main à la nuque du jeune homme pour combler l'espace qu'il y avait entre eux. « J'ai horreur d'user des mots. » Vangelis allait glisser ses lèvres sur celles du jeune homme pour aller les caresser doucement, tendrement, sensuellement comme elle savait si bien le faire. Leurs respirations s'y mêlant, Black la bloqua un peu plus contre le mur avant de relever les cuisses de la jeune fille autour de son bassin et de lui attraper les lèvres de manière avide. La jolie brune se sentit vite défaillir, comme à chaque fois qu'un contact physique de cette ampleur lui tombait dessus. Elle était encore terriblement sensible à ce genre de contact et sentir les doigts habiles, fins et froids venir caresser sa peau cachée par son haut la rendaient totalement folle. Ainsi, 62 ans après la première fois, voilà qu'il lui refaisait l'amour. Et, 62 ans après la première fois, voilà qu'il l'abandonnait aussitôt après, sans une trace. 62 ans après et Vangelis se maudissait. Encore une fois. « Plus jamais ! »


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MessageSujet: Re: VANGELIS ♦ give me your heart and your soul VANGELIS ♦ give me your heart and your soul EmptyDim 18 Avr - 9:39


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♣ CHAPTER FIVE / NEW ZEALAND (2009)
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« Hey, chérie, tu veux pas venir boire un coup ? » Vangelis leva les yeux et stoppa sa marche avant de se retourner pour voir un jeune homme, qui tirait une bouffée de son roulée et qui la regardait de haut en bas. Elle se passa sa langue sur les lèvres, tout en les pinçant légèrement, de méditer. « Tu paies ? » Il eut un léger rire tout en haussant les épaules. « Si tu passes la soirée avec moi, je me dévoues. » La jolie brune s'avança alors vers lui, les mains toujours fourrées dans les poches, l'air trainant, avant de passer par devant lui, lentement, juste pour prendre le temps de lui adresser quelques mots. « Allons dévaliser ce bar, alors. » Le type eut un sourire victorieux quand elle se retourna. La jeune fille eut un rictus qu'il ne pouvait pas voir ; autant tenter de passer une soirée inoubliable. Surtout pour lui. Le videur les laissa entrer sans poser de questions et Vangie vérifia rapidement que l'autre la suivait toujours. Voilà une soirée qui promettait. (...) « Tu veux pas qu'on aille dans un coin plus tranquille ? » Il s'était rapproché d'elle, tenant toujours son verre en main, dont il vidait les dernières gouttes qu'il y avait à l'intérieur. Les humains étaient tellement idiots à trouver un quelconque bonheur à picoler. Dans une certaine lenteur, Vangelis finit à son tour son verre avant de sourire légèrement. « Je connais un endroit pas mal. On y sera tranquille, crois moi. » Elle l'entraina vers l'extérieur rapidement avant de sortir un bandeau noir qu'elle tira brutalement. Le type l'interroge du regard. « Par contre, c'est une surprise donc il faut que je te bandes les yeux.. » Il eut un rire froid avant de hausser les épaules - à croire que c'est sa marque de fabrique. « Si ça te fais plaisir. » Oh, il ne pouvait même pas imaginer à quel point. Vangie agit donc rapidement, en se plaçant derrière lui. Après, elle ne put empêcher ses doigts de se diriger vers le torse du jeune homme tout en tournant devant lui et posant ses lèvres sur son cou. Elle entendait ses veines qui vibraient d'une façon forte et son odeur était absolument remarquable, pour un type qui traine dans ce genre d'endroits. Quand elle remonta le long de sa mâchoire avec ses lèvres, le jeune homme tourna la tête pour les attraper mais elle le bloqua en posant son doigt sur sa bouche. « Tss tss, pas si vite, mon mignon. » Vangie lui attrapa la main et l'amena vers sa voiture. Le trajet se fit en silence, comme à chaque fois. Elle n'était jamais très bavarde, dans ce genre de moment. Ses doigts tapotaient légèrement sur le volant alors que l'engin les emmenait en dehors de la ville. « Tu m'emmènes où ? » Vangie roula des yeux, l'air agacé, avant de regarder son rétroviseur. « Si je le dis, ce n'est pas une surprise. » Ces humains et leurs questions, alors. Pourquoi étaient-ils tous aussi curieux les uns que les autres ? Pourquoi ils ne pouvaient parfois pas rester dans l'ignorance ? De toute façon, on ne pouvait pas dire que le pauvre avait le choix de protester. La voiture roulait à vive allure, bien trop vite, mais la jolie brune semblait ne pas s'en soucier. Au contraire, elle en était ravie. Son petit minois était satisfait alors que ses mains tournèrent rapidement vers un étroit sentier qui sillonnait le mont. Quelques secondes après, Vangie freina brutalement, son passager se cogna contre son siège. « T'es une sauvage, dis donc ! » Vangelis eut un léger rire froid pour elle-même alors qu'elle sortait de la voiture avant d'aller aider son futur repas. Elle lui ôta le bandeau et il observa les environs, un air inquiet soudainement plaqué au visage. « Attends, c'est la Makara, nan ? » La jeune Castell se pinçait les lèvres en souriant légèrement sans répondre. Son silence fut interprété comme positif pour le jeune homme, qui secoua la tête et fit un pas vers la voiture. « Nan nan, j'ai déjà été derrière les barreaux deux semaines, ça m'a suffit. Hors de question de rester dans un secteur protégé, sécurisé et dangereux. » La jolie brune leva les yeux au ciel, un soupir embêté s'échappant de ses lèvres, avant de lui prendre le bras et l'entrainer avec elle. Il regarda cette main qui semblait l'empoigner solidement, trop solidement. Est-ce que cela était normal ? « C'est bon, on risque rien. Tu crois vraiment que je viendrais ici sans prendre mes précautions ? » Ils marchèrent un moment avant de s'arrêter au pied des deux monts où nichait la rivière qui faisait tant parler. Vangie la regarda d'un œil complice avant de se tourner vers le jeune homme, l'air charmeur plaqué au visage. « Dis, est-ce que tu me trouves attirante ? » La jolie brune s'avança lentement vers lui, tout en déboutonnant les trois premiers boutons de sa chemise. Il la regarda en souriant tout en hochant la tête. « Tu es pire qu'attirante. » Vangie attrapa sa main alors qu'elle se collait presque contre lui pour la diriger vers le bas de sa chemise et le mettre en contact avec sa peau froide. Le type ne se fit pas prier et l'empoigna fermement pour la rapprocher de lui au maximum. Il glissa sa main chatouiller son bas ventre, son nombril, avant de remonter le long doucement et lentement. La jolie brune le força à reculer contre la paroisse du mont, pour se retrouver bloqué entre eux. Il dirigea ses lèvres vers son cou et elle lâcha un soupir d'aise. Ces idiots étaient trop faciles à prendre. Ils s'emballaient pour un rien. Elle, elle s'emballait juste pour l'odeur corporelle qu'il dégageait. A y repenser, ses ongles se plantèrent dans la nuque tendre du jeune homme, qui prit ce geste comme une invitation à poursuivre son chemin. Il lui embrassait le cou, les épaules, le haut de la poitrine, la mâchoire et finit par titiller ses lèvres. Les lèvres, symbole de l'interdit. Vangelis laissa les siennes caresser lentement ceux du jeune homme avant que ce dernier ne perde patience et l'embrasse de façon ardente. La jolie brune sentit son esprit partir, ses membres s'affoler et son appétit grandir. Quand il éloigna ses lèvres d'elle pour la regarder, Vangie ouvrit brutalement les yeux. Le jeune homme eut alors un mouvement de sursaut tout en la repoussant immédiatement. « Putin, c'est quoi ce bordel ?! » Vangelis pencha la tête sur le côté, comme si elle ne comprenait pas ce qu'il disait. « Qu'est-ce tu as ? Quelque chose ne va pas ? » Il longea du mieux qu'il pouvait la paroisse, certainement dans le but de rejoindre la voiture de la demoiselle. « Tes... Tes yeux... Et merde ! » La jeune Castell eut un rire cynique en le voyant se prendre les pieds dans des racines avant d'être sur ses cuisses en un clin d'œil. Le type tenta alors de s'échapper mais c'était peine perdue pour lui ; elle était bien plus forte que lui. « Je ne suis plus attirante, c'est ça ? » Elle lui caressa le visage avant de lui empoigner durement le menton pour le forcer à la regarder. « Mes yeux te dérangent ? Et bien, dommage pour toi car ce sera sûrement la dernière chose que tu verras de ta misérable vie. » Sa main alla chercher sa dague planquée dans une de ses chaussures. Fidèle dague qu'elle ne quitta quasiment jamais. Quand il la vit, le jeune homme tenta une nouvelle esquive. Mais Vangie ne s'en souciait pas, laissant glisser son arme le long de son torse et de son ventre avant de la diriger vers son cou. Elle s'approcha pour lui murmurer quelques mots au creux de l'oreille. « Ne t'inquiètes pas, la ville entière te pleurera et te connaitra. » Elle lui mordilla le lobe, ce qui le fit brièvement réagir. « Sale garce, t'as rien d'autre à foutre de tes soirées ? T'es pitoyable. » Le mot de trop. Il poussa un hurlement alors que la lame venait de faire saigner une partie de peau de son cou. Vangie eut un air faussement désolé. « Oops, désolé. Je suis vraiment maladroite, par moment. » Il ne suffisait pourtant qu'à ce qu'une voiture passe par là pour aider ce type. Une simple voiture avec une personne susceptible de l'aider. Ou peut-être pas. Ses cris se poursuivirent durant une longue heure, Vangelis étant bien décrétée à jouer un peu avant de lui rendre l'âme. Le lendemain, tous les journaux de la ville annonçait que Paul Thurman était une nouvelle victime de la Makara.
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Mary Jane Herrington
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MessageSujet: Re: VANGELIS ♦ give me your heart and your soul VANGELIS ♦ give me your heart and your soul EmptyDim 18 Avr - 11:44

    Et à part çà, tu voulais bacler ta fiche sale gosse ironic
    JE SURKIFFE EN TOUT CAS roock I love you
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Vangelis Castell
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MessageSujet: Re: VANGELIS ♦ give me your heart and your soul VANGELIS ♦ give me your heart and your soul EmptyDim 18 Avr - 11:46

Bah, euh... C'est un peu bâclé, tout ça, quand même. *baaf* Laughing
Merci ma belle ! hin love
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