DONNE MOI LA CHACNE D'ETRE MIEUX

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_____ angel & elektra
« Et je rêve de former un arc en chair et en osmose avec la terre, plus de larmes synthèse, Seulement du vrai et du chère seulement du fragile et du nécessaire. Je t’ai perdu, depuis je n’m’aime plus, depuis j’en suis sûr, je peux fermer la blessure Je te vends mon âme, fais de moi ce que tu veux, en retour donne moi la chance d’être mieux Je te vends mon âme, prends ma vie et mon paysage, en échange je veux voler ton visage »

Il était trop tôt pour Elektra, rien qu’en ouvrant les yeux, elle sentit que ce n’était pas son heure habituelle. Un rapide coup d’œil vers le réveil lui apprit qu’effectivement, il n’était que huit heure. Préférant d’habitude les grasses matinées, elle se trouvait étrangement alerte et décida de se lever. Elle se prépara rapidement son déjeuner quotidien et mangea silencieusement, seule face au silence de l’appartement. En temps normal elle aurait au moins allumé la radio pour le bruit de fond mais elle avait peur de réveiller sa sœur. C’est donc le plus silencieusement possible qu’elle partit se doucher après avoir terminé. Un lavage intégral, un jean et un tee shirt plus tard, elle était prête à partir. Partir, certes, mais pour aller où ? Elle n’avait rien à faire, c’était son week-end de congé. Elle aurait pu se rendre à l’agence mais n’en avait pas vraiment envie. Croiser son patron lui donnait d’étranges envies en ce moment, envies qu’elle n’avait pas vraiment envie de voir étaler au grand jour pour ne pas perdre son travail. Elle n’avait aucune amie à réveiller à cette heure là sous peine de se faire froidement jeter. Elle attrapa son sac, enfila des claquettes et partit à la conquête de l’extérieur, sans vraiment savoir où ses pas la mènerait.

C’est finalement sur la plage qu’elle atterrit, laissant vagabonder ses pensées, elle avait instinctivement rejoint le lieu qu’elle appréciait le plus. Elle avait toujours beaucoup aimé les plages, l’étendue de sable fin, la mer à perte de vue, elle trouvait que c’était juste resplendissant. Elle prit ses claquettes à la main et laissa ses pieds s’infiltraient dans le sable encore froid, souriant en pensant qu’elle détestait sentir ce sable entre ses orteils lorsqu’elle était plus petite. Elle finit par s’assoir face à la mer, la tête posée sur ses genoux. Il ne faisait pas assez chaud pour qu’elle ressente les premières joies du soleil sur sa peau mais c’était tout de même agréable. Le vent soulevait ses cheveux au rythme de bourrasques fréquentes. Elle était seule. Elle pensa à ce qui l’avait mené ici. Elle n’avait plus de famille, n’avait pas d’homme avec qui partager son quotidien, il ne lui restait que sa sœur. Elle avait l’impression d’être une mère célibataire ne retrouvant pas d’amant à cause de sa fille. Sauf qu’en l’occurrence, si elle n’avait personne, elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même. Elle était seule fautive de sa maladresse éternelle et de son manque de tact. Son dernier échec en date se trouvait être Angel. Elle avait juste complètement détruit la seule chance qu’ils avaient. Du moins elle était en partie fautive. Sans doute le fait qu’elle arrive vingt minutes en retard avait d’ores et déjà provoqué un froid dans leur relation. Elle n’en avait aucun idée, elle ne savait pas, ne savait plus. Elle ferma les yeux et se laissa bercer par le rythme des vagues, profitant de ce moment de plénitude.

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OCEAN ET PLAGE

Cela remontait déjà à quelques semaines que je n'avais pas pris du plaisir à m'évader dans le coeur bleu de l'océan Pacifique. Le boulot, toujours le boulot et tous ces meurtres inexpliqués ne m'aidaient pas à prendre du temps pour aller surfer. Mais, pour le plus grand bonheur du monde, ce matin, je pris le temps d'y aller et de pratiquer un sport que j'adorais tant. Mon frère ainé, John, m'avait initié à cette pratique et depuis sa mort, surfer était comme lui rendre visite. Je vivais à Wellington et sa tombe se situer beaucoup plus au nord, à Wairoa. Je n'avais que très rarement l'occasion de m'y rendre. De plus, je détestais cette endroit. Je préfèrais me souvenir de lui sur sa planche et dans l'eau que dans son cercueil lors de son enterrement. Comme toujours, je m'étais levé tôt, profitant ainsi des premiers rayons du soleil pour me rendre sur les plages de Kapiti Coast. Il n'y avait jamais personne le matin. C'était l'occasion de reprendre ses esprits et d'être un peu seul le temps de quelques vagues de bonheur intense et de souvenirs d'un être cher disparu.

J'avais pris la smart qui m'appartenait depuis longtemps mais que je ne conduisais presque jamais pour m'y rendre.J'allais beaucoup plus vite et je pourrais ainsi profiter encore plus d'un instant en sa compagnie et d'un moment de retrouvaille avec l'océan. Cela faisait presque un mois que je n'avais pas mis les pieds dans l'eau et ça me manquait bien plus que je n'aurais pu l'imaginer. La sensation de ce liquide sur mes pieds me rendait immédiatement ma bonne humeur et ma joie de vivre. C'est pourquoi, lorsque je fus à peine arriver à Kapiti Coast, que j'eus enfiler mon short de bain et que j'ai attrapé ma planche de surf - ou plutot celle de John mais qui était désormais la mienne - je courrus en direction de cet élément sans m'arrêter, retrouvant ainsi la liberté que je ressentais en étant immergé dans l'eau. Je nageais alors en direction opposé des côtés avec biensur ma planche attaché à ma cheville comme tout bon surfeur le faisait. La première vague se présenta à moi, je la pris et continua ainsi pendant de longues minutes. Je ne voyais pas le temps passé et j'étais tout simplement heureux. Au final, après "je ne sais combien" de vagues, je décidai d'arrêter et de sortir de l'océan. Il était pour moi d'aller bosser mais tout d'abord de repasser chez moi prendre une douche et partir au bureau même si, je n'avais pour le moment rien d'intéressant à y faire.

Une dernière pensée pour mon frère et je nageais vers la plage de sables fins en prenant tout mon temps. Je sortais de l'eau, glisant ma planche sous mon bras pour finir par marcher vers ma serviette. Cependant, au passage, alors que je ne m'y attendais le moins du monde, Elektra parcourut mon champ de vision. La jolie blonde était assise non loin de moi, je ne savais pas encore si elle m'avait vu ou non. Mais je décidai quand même de la rejoindre. Après, elle me plaisait beaucoup. Je succombais à son charme de jour en jour et une attirance était né pour ma part. Je l'appréciais beaucoup, je l'aimais beaucoup. C'était une femme comme je les adorais. Je ne pouvais donc pas partir sans la voir. C'était impossible. Plantant ma planche dans le sable et attrapant ensuite ma serviette que je gardais dans mes mains, je m'approchais de la demoiselle avec un grand sourire aux lèvres alors que je ne m'étais pas encore séché et que l'eau coulait toujours le long de mon torse musclé et légèrement poilu.

- Elektra. L'interpellai-je. Qu'est-ce que tu fais là ? Je croyais que t'avais beaucoup de travail à l'agence. Pas que je ne sois pas heureux de te voir, au contraire, mais plutot surpris de cette rencontre inattendue et plaisante. Je lui souris déposant un doux baiser sur sa joue alors que je m'asseyais à ses côtés, recouvrant par la suite mon dos et mes épaules avec ma serviette.